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Le témoignage d’Alexandra à propos de son nouveau poulailler

« Après 18 ans de tergiversations, le dernier week-end du mois de juin 2018, je me décide enfin à installer un poulailler à la maison.
Le lendemain tombe une décision de l’AFSCA (Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire en Belgique) de confinement et d’interdiction de vente aux particuliers pour tout le mois de juillet à cause d’une épidémie de Newcastle. Cela me donnera plus de temps pour l’étude du projet.
Après beaucoup d’hésitation sur le modèle, la taille de l’enclos, on a commandé un Grand Poulailler Eglu Cube d’Omlet à la Foire de Libramont le 27 juillet 2018 sous le cagnard intégral et en pleine allergie cutanée m’interdisant toute sortie au soleil …

Puisque le poulailler ne serait pas livré avant le début du mois d’août et que le confinement était décrété jusqu’au 2 août, j’ai entamé la recherche de mes locataires.
Les critères de choix déterminés à priori étant des poules pondeuses, rustiques, jolies, variées et sympa et pas trop gratteuses.

1er choix :

Malgré ces critères, j’étais tombée sous le charme des poules de Soie, ces minis petites boules de coton décrites comme si amicales que je voulais absolument en faire l’expérience.
Après études, il existe les grandes (étant des demi naines au moins 1 kg) et les naines (500 gr) qui pondent 3 à 5 petits œufs semaine. Elles couvent beaucoup.
Il y a des barbus ou non, et des tas de couleurs :

2ème choix :

Après, j’ai choisi d’accueillir une poule Wyandotte, car elle est très jolie et très bonne pondeuse même l’hiver dit-on. Il y a deux variétés grandes races (2,5 kg à 3 kg) et les naines. Elles ont la réputation d’être calmes et dociles. Il y a aussi plein de couleurs différentes (plus d’une vingtaine de couleurs : l’argentée, la dorée, la blanche, la fauve, la perdrix, la coucou, la bleu et la noire, avec des liserés noires, bleues, dorées, … :

Puis pour mettre un peu de variété et de couleurs dans mon futur panier d’œufs, j’ai choisi des poules pondant des œufs colorés :

3ème choix :

La poule Marans pond des gros œufs bruns chocolats, elle est assez grande (2.5 à 3 kg) et calme avec des pattes légèrement plumées qui font qu’elle gratterait peu paraît-il. Cette poule est rustique. Elle a également une variété naine (1 kg) mais qui pond moins, des œufs moins foncés et qui vole bien (jusqu’à 3m). Elle est le plus communément noire et brune mais d’autres variétés existent (blanche, bleu à camail argenté ou doré, coucou):

J’ai un faible pour le bleu à camail argenté (celle du centre), mais elle est relativement rare à trouver.

4ème choix :

Je souhaitais des œufs bleus ou vert, mais là, différentes options s’ouvraient :

– La plus simple étant l’araucana, mais elle n’est pas à mon goût …

– il existe l’Ameraucana qui est bien plus sympa : Son originalité réside dans la belle couleur bleu-vert de ses œufs, tout en étant meilleure pondeuse. Ses œufs sont gros ( 60g ).
Sociable et calme, elle s’adapte facilement. Côté ponte, elle offre environ 200 gros œufs bleus (d’environ 60g) par an.

– J’ai également fait la connaissance de la poule Cream Legbar qui pond des œufs bleus/vert sans cholestérol. Elle serait très rustique. Ses poussins ont la particularité d’être autosexables à la naissance. Elle gratterait également peu !
C’est une poule de taille moyenne entre 2kg et 2,7kg, qui pond entre 180 et 200 œufs par an de 52 gr (moyen).
Sa tête est recouverte d’une petite huppe. Elle est plus calme et affectueuse par rapport à l’Araucana, couve rarement.

– Enfin, La poule Azur doit son nom à ses œufs de couleur bleue liée à ses ascendances avec la poule Araucana.
Elle est bonne pondeuse, elle pond environ 220 œufs par an, de gros calibre. Son plumage est souvent gris perlé mais il peut être noir ou roux, voire blanc.
Calme et facile à vivre, elle s’adapte facilement à son nouvel environnement et s’entend bien avec ses copines. Découvert sur un site français s’étant spécialisé dans les poules de compagnie ornementale, mais pas ailleurs …

Maintenant, il ne reste plus qu’à trouver les individus de mes rêves, j’ai pris contact avec différents éleveurs.
Ensuite, il faudra leur trouver des prénoms, Renaud suggère :
– Gudule
– Guibertine
– Gertrude
– Gunégode
Pour faire écho aux saintes du brabant (si, si, il l’a fait, introduire de l’histoire dans mon poulailler !)

Ce 30 juillet, l’AFSCA fait savoir qu’elle prolonge partiellement le confinement en interdisant la vente, les échanges et les dons entre particuliers mais autorisant la vente de professionnel à particuliers et sur les marchés. C’est bien ma chance !
Le poulailler est censé avoir traversé la manche et est annoncé pour ce 1 er août.
Effectivement, les boites sont bien livrées le 1 er août mais, oh drame, il en manque une, la A, celle qui contient le poulailler !

Mais après un coup de fil dans la journée à l’équipe Omlet, on retrouve le paquet manquant en … Hollande où il était resté par inadvertance lors de son transit via le transporteur.
Bon, le retardataire arrivera le lendemain.
Le grand moment de l’assemblage se profile donc !

On l’a monté à deux en 5 heures de temps. c’est-à-dire deux soirées les 2 et 3 août.
La difficulté que nous avons rencontrée, c’est qu’il faut ouvrir toutes les boîtes et y picorer un élément puis un autre dans une autre boîte. En outre, si le nombre de clips à utiliser est précisé à chaque étape, leur localisation est parfois approximative sur le plan. Un petit repère directement peint sur le grillage serait le bienvenu.
Enfin, en fonction des options choisies, on a des étapes supplémentaires ou pas, du coup la finalisation des cales roues à royalement été omise dans notre version du mode d’emploi. Mais à part cela, le poulailler s’est monté aisément et nous avons eu rapidement une première occupante qui s’y est invitée spontanément :
Bon, je vous concède que ce n’était pas celle qu’on attendait, lol !

Maintenant, que le poulailler est monté, sa localisation choisie et aménagé avec du lin, mangeoire, abreuvoir et bac à cendres.

Il ne reste plus qu’à choisir les occupantes : pas facile avec l’interdiction de vente de l’AFSCA pour les particuliers.


Le lundi 6 août sous un cagnard de plomb et plus de 30° C, je vais chercher mes nouvelles copines qui auraient 6 mois : l’une à Estinnes (Binche) et l’autre à Tangissart.
Vers 21h, je les sors de leur caisse qui était restée à l’écurie pour les installer ensemble dans le poulailler.

Le lendemain, 5h du matin, j’ouvre la porte et là rien ne se passe : ces demoiselles n’ont pas l’intention de bouger.

Vers 10h, la Cream Legbar est sortie.

Et vers midi, sa copine, la poule de soie se décide à son tour

Pour leur sécurité, j’ai entouré le poulailler d’un ruban électrique, histoire qu’Iggins ne vienne pas leur faire peur.

Je lui ai montré l’installation pendant une heure, mais évidemment il est allé se faire électrocuter à deux reprises, depuis, il ne me quitte plus d’une semelle et reste à l’intérieur malgré la porte ouverte. Faut dire qu’avec les 36°C qu’il a fait, je peux comprendre que l’intérieur soit plus confortable.

Le soir, la Cream Legbar est retournée toute seule au poulailler, par contre la petite soie était encore dehors toute seule à 23h. Je suis donc rentrée dans le poulailler et heureusement, elle s’est aisément laissée attraper. J’ai pu la mettre au poulailler à côté de sa copine sans la moindre difficulté.

 

Le lendemain matin, elles sont rapidement sortie du poulailler et ont l’air de faire leur vie en prenant leur marque dans leur nouveau territoire. Iggins m’a accompagné pour les nourrir, faire les boxes mais est resté à côté de moi et à distance respectable de l’enclos. J’espère qu’il va s’y faire …
Au soir, la même scène s’est répétée, la Cream Legar était allée se coucher toute seule pendant que la petite Soie continuait la nouba toute seule, sauf que cette fois, elle n’avait pas la moindre intention de se laisser attraper pour aller au lit ! Ce qui devait arriver, arriva, elle s’est évadée de l’enclos, ce qui entraina une course poursuite dans le jardin mais j’ai fini par vaincre avec l’aide de St ex qui en soufflant sur la poule, lui a fait peur et elle s’aplatit stoppant ainsi sa course.
Le lendemain, les deux poulettes sortirent dès l’ouverture des portes. C’est tout un spectacle de les voir dévaler l’escalier, j’avoue que j’en ris encore

 

La journée se passa calmement sans cri d’Iggins pour cause de décharge. Il passe à distance, pointe et puis rentre dare-dare à la maison, …
Vers 20h30, je vais fermer les portes et oh miracle, ces deux donzelles sont au poulailler prêtent à faire un gros dodo. Plus besoin d’attraper la petite pour la mettre au lit ! »

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This entry was posted in Uncategorised on August 10th, 2018 by mathieugrassi