Trouver des œufs dans le nichoir fait partie des joies de l’élevage de poules !
La plupart des gens font le choix d’élever des poules avec la perspective de pouvoir récolter des œufs frais et délicieux ! Aussi, lorsque vos poules ne livrent pas la marchandise ou qu’elles cessent complètement de pondre, cela peut être à la fois inquiétant, déroutant et frustrant. Il y a plusieurs raisons qui expliquent ce comportement, et, heureusement, dans la plupart des cas, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Voici les raisons les plus courantes pour lesquelles vos poules peuvent cesser de pondre leurs œufs :
L’âge de vos poules
Lorsque vous élevez des poules, vous pouvez remarquer qu’elles ont un certain cycle de ponte, et que leur âge affecte leur production d’œufs. Les poules de basse-cour vivent généralement six à huit ans, mais ne pondent que pendant un certain nombre d’années.
Beaucoup de poules ne produisent pas d’œufs avant l’âge de 6 mois, mais le moment exact où elles commencent leur ponte varie selon les races. Certaines races, comme l’Australorp, la Golden Comet, et la Leghorn, se mettent à pondre relativement tôt, dès l’âge de 16 à 18 semaines. Alors que d’autres races comme la Orpington, la Plymouth Rock et la Wyandotte, peuvent vous faire patienter jusqu’à huit mois avant l’apparition de leur premier œuf !
Alors que la production d’œufs diminue progressivement chaque année, vos poules finiront par arrêter complètement de pondre vers l’âge de 6 ans. Là encore, ce moment varie selon les races et certaines poules peuvent s’arrêter bien plus tôt ou bien plus tard que ça.
La période de l’année est un autre facteur qui rentre en compte pour expliquer le fait que vos poules ne pondent plus d’œufs. C’est la réponse la plus courante à la question : « Pourquoi mes poules ne pondent plus d’œufs ? »
Pour la plupart des races, les poules ont tendance à stopper ou réduire considérablement leur production d’œufs pendant les mois les plus froids. Cela est dû à la réduction des heures de lumière lors des journées d’hiver. À la fin de l’été, la lumière du jour diminue, ce qui déclenche une réponse hormonale chez les poules. Pour la production d’œufs, les poules ont généralement besoin de 12 à 14 heures de lumière du jour au quotidien, et d’environ 16 heures pour une ponte optimale, ce qui explique pourquoi elles peuvent avoir des difficultés pendant l’hiver. De plus, les poules qui atteignent leur maturité de ponte en automne ou en hiver ne peuvent pas pondre à nouveau avant le printemps.
La mue
La mue est un événement annuel (ou parfois semestriel) au cours duquel les poules perdent leurs vieilles plumes et en font pousser de nouvelles. Ce processus dure généralement entre 1 et 2 mois, et, bien qu’il puisse se produire à n’importe quel moment de l’année, au Royaume-Uni, il a souvent lieu à la fin de l’été ou au début de l’automne.
Lorsque les poules muent, la plupart d’entre elles cessent de pondre et concentrent leurs efforts physiques sur la pousse de leurs nouvelles plumes. Pendant cette période, vous devez continuer à fournir à vos poules un régime alimentaire sain, en ajoutant un peu de protéines supplémentaires à leur alimentation tout en veillant à ce qu’elles aient toujours beaucoup de lanourriture et des friandises à leur disposition. Vous pouvez aussi ajouter un peu de vinaigre de cidre dans les l’eau de vos poules pour les aider à obtenir un nouveau plumage sain et brillant.
Une mauvaise alimentation
Cela souligne aussi un autre point important : une alimentation nutritive tout au long de l’année est primordiale. S’il peut être une bonne idée d’apporter à vos poules des nutriments supplémentaires pendant leur mue, il est également important de leur fournir tout ce dont elles ont besoin pour rester en bonne santé et être capable de pondre des œufs, quelle que soit la période de l’année !
En d’autres termes, si vos poules ne sont pas correctement nourries, leur production d’œufs aura tendance à diminuer, voire à s’arrêter complètement. Alors que les poules cherchent naturellement de la nourriture, pour continuer à pondre, elles ont besoin d’un régime bien équilibré comprenant suffisamment de protéines et de glucides. Afin que vos poules reçoivent tout ce dont elles ont besoin, garantissez-leur un approvisionnement régulier en aliments de bonne qualité et un accès permanent à du grit pour poules.
Vous avez une poule couveuse
Parfois, une poule peut décider de ne plus bouger et d’attendre l’éclosion de ses œufs. C’est ce qu’on appelle une poule couveuse, et pendant qu’elle couve, elle cesse de produire des œufs. Cela est pratique si vous souhaitez faire éclore des poussins, car votre poule sera heureuse de rester sur son œuf pendant les trois semaines nécessaires à l’éclosion de celui-ci. En revanche, cela est moins pratique si vous souhaitez qu’elle produise davantage d’œufs !
Vous pouvez laisser une poule couver pendant trois semaines, après quoi elle reprendra son rythme de ponte habituel, ou vous pouvez aussi la décourager gentiment, notamment si elle se trouve dans un environnement inadapté (ou si vous avez un besoin urgent d’approvisionnement en œufs !). Il peut s’avérer difficile de stopper la couvaison d’une poule, mais vous pouvez éventuellement tenter de placer un sachet de glaçons ou de petits pois surgelés en dessous d’elle, cela peut faire l’affaire. Certains éleveurs de poules recommandent aussi de placer la poule dans une cage grillagée ou dans une caisse pour chien avec de la nourriture et de l’eau pendant quelques jours. Cela peut être un peu inconfortable mais ça permet généralement de rompre la couvaison.
Les poules ont besoin de beaucoup d’espace pour se percher dans leur poulailler
Les poules malades peuvent cesser de pondre des œufs
Si votre poule cesse de pondre des œufs et que vous constatez qu’elle est ni trop jeune, ni trop vieille, qu’elle ne mue pas, ne couve pas et qu’elle ne se terre pas en raison du froid de l’hiver, sa baisse de ponte peut alors être liée à une maladie. Les parasites tels que les poux, les acariens, les puces et les vers intestinaux peuvent notamment causer un stress corporel ayant un impact significatif sur la ponte des œufs. Pour obtenir un peu plus d’informations sur les maladies de poules, consultez nos pages sur la santé des poules pour obtenir des conseils sur le diagnostic, et, si possible, sur le traitement des problèmes.
La maladie peut être une cause de stress, tout comme les brimades, les manipulations excessives de vos poules, les blessures, les enfants bruyants, les animaux domestiques dans le jardin, ou les environnements inadaptés. Il est primordial de veiller à ce que vos poules disposent d’un espace personnel pour qu’elles restent heureuses et en bonne santé. Une installation comme le poulailler Eglu avec son enclos, équipé de perchoirs adaptés, de mangeoirs et d’autres accessoires essentiels peut contribuer à créer cet environnement adapté.
Autre élément à prendre en compte…
Il est également fort possible que vos poules pondent bel et bien leurs œufs, mais que ces derniers disparaissent avant même que vous n’ayez eu la chance de les ramasser ! Toutefois, rassurez-vous, le mystère qui se cache derrière la disparition des œufs s’explique souvent par deux raisons principales.
La première explication est que les poules qui vivent en liberté suivent souvent leurs instincts naturels et se mettent à pondre dans un endroit du sous-bois, plutôt qu’à l’intérieur de leur poulailler. Vous devez penser à vérifier la présence d’œufs sous les arbustes, dans les herbes hautes et dans tous les coins isolés de votre terrain. Si cette ponte clandestine dure depuis déjà un certain temps, il se peut qu’il y ait quelques œufs qui se cachent dans la nature. Vérifiez leur fraîcheur en les plaçant dans un bol d’eau. Si les œufs sont couchés sur le côté, ils sont frais. S’ils restent plutôt droits (entre 45 et 90 degrés), mais qu’ils reposent toujours au fond du bol, ils ne sont pas frais mais restent comestibles. Pour finir, les œufs qui flottent ont tout simplement dépassé leur date de péremption !
Les œufs peuvent aussi disparaître si une de vos poules en prend le goût. Le fait que les poules mangent des œufs peut être un signe de surpopulation ou de mauvaise alimentation. Une fois qu’une poule y prend goût, il peut être difficile de l’empêcher de manger ses œufs, et il faut parfois l’isoler afin qu’elle ne picore pas les œufs de ses voisines. L’isolement peut aussi induire un léger stress chez une poule, juste assez pour interrompre sa propre ponte, ce qui peut, à son tour, briser cette mauvaise habitude.
Reprise du rythme de ponte habituel
Ne vous inquiétez pas, à moins qu’une poule ne soit très âgée ou très malade, sa ponte devrait bientôt reprendre normalement. Les éleveurs peuvent faciliter ce processus en s’assurant qu’ils donnent bien à leurs poules tout ce dont elles ont besoin. La clé d’une bonne ponte est une bonne alimentation, un bon espace, et de la patience !
Les poules de basse-cour produisent des œufs savoureux !
Les températures commencent à baisser, les jours raccourcissent et ce n’est plus qu’une question de semaines avant les premières gelées de l’hiver. Même si certains apprécient l’air frais et les feuilles mortes, ces signes de l’hiver qui approchent peuvent angoisser les éleveurs de poules.
C’est le moment d’agir ! Préparez votre poulailler pour les mois les plus froids avant que les températures ne descendent en dessous de zéro, vous pourrez ainsi dormir sur vos deux oreilles en sachant que vos cocottes passeront l’hiver au chaud et en bonne santé.
Suivez nos conseils ci-dessous pour que votre poulailler soit prêt à affronter l’hiver.
Rapprochez le poulailler de votre maison
Ce geste simple vous permettra de vous occuper de vos poules plus facilement et de vérifier qu’elles vont bien au quotidien, ce qui est encore plus important pendant les mois les plus froids. Choisissez un poulailler léger équipé de roues, comme le modèle Eglu, afin de pouvoir le déplacer aisément dans votre jardin.
Passez d’un poulailler en bois à un Eglu
L’avantage principal du poulailler Eglu Cube pour les éleveurs de poules, c’est sa coque en plastique qui est équipée d’une isolation à double paroi. À la manière d’un double vitrage, cette technologie permet de créer une barrière entre l’air froid de l’extérieur et l’air chaud de l’intérieur. L’air circule difficilement entre les deux parois et le poulailler conserve ainsi une température intérieure agréable et constante tout au long de l’hiver, quel que soit le temps à l’extérieur. Les poules sont très douées pour se tenir au chaud et la seule chose qu’il vous restera à faire sera de vérifier chaque soir que la porte du poulailler est bien fermée pour la nuit…
La Porte Automatique
… et si vous voulez être sûr que la porte du poulailler soit correctement fermée à la tombée de la nuit, même quand vous n’êtes pas à la maison, la Porte Automatique constitue la solution idéale, que vous ayez un Eglu Cube ou un poulailler traditionnel en bois. Vous pouvez programmer la fermeture de la Porte Automatique à une heure ou un degré de luminosité précis afin de faire correspondre l’heure à laquelle toutes vos poules sont censées se coucher avec l’heure du coucher du soleil. La Porte Automatique fonctionne sur piles et a été testée pour résister à des températures allant jusqu’à -10 °C. Plus besoin de vous inquiéter, même s’il fait très froid !
Autre avantage, la Porte Automatique s’ouvrira à l’aube afin que vous puissiez partir au travail avant le lever du soleil et que vos poules puissent tout de même sortir une fois le jour levé (ou bien pour que vous profitiez de la grasse matinée le week-end sans avoir à aller ouvrir la porte à vos cocottes dans un froid glacial !)
« Les jours raccourcissent et rien ne me fait plus plaisir que de savoir que mes poulettes sont couchées au chaud et en sécurité avec la Porte Automatique fermée derrière elles. La Porte Automatique m’offre de la tranquillité, de la flexibilité et des grasses matinées bien nécessaires ! Je ne peux que la recommander ! » – Hayley’s Lottie Haven
Les bâches de protection pour enclos
Les poules peuvent supporter des températures basses mais elles n’aiment pas être mouillées. Ce serait donc très gentil de votre part de les protéger des intempéries à l’intérieur de leur enclos en y installant des bâches transparentes ou des coupe-vent. Proposées dans plusieurs tailles pour s’adapter aux dimensions de votre enclos, les bâches transparentes abritent vos poules du vent et de la pluie, tout en laissant passer la lumière du soleil. Elles peuvent ainsi continuer à jouer par tous les temps.
Les couvertures thermiques
Au cœur de l’hiver, les températures peuvent parfois rester négatives pendant plusieurs jours, il peut donc être judicieux d’offrir un supplément de chaleur à vos poules avec une Couverture thermique pour températures extrêmes. Vos poules malades ou âgées vous seront grandement reconnaissantes de ce petit coup de pouce.
Des joujous par milliers
Évitez que vos poules ne s’ennuient quand il pleut en leur proposant des jouets amusants et interactifs utilisables par tous les temps. Le Perchoir à poules est facile d’utilisation et peut être fixé dans l’enclos (protégé par une bâche) pour que vos poules puissent grimper dessus quand elles ne peuvent pas s’installer sur leurs perchoirs habituels aux quatre coins du jardin. La Balançoire à poules offre des heures de divertissement et peut également être installée dans n’importe quel enclos. Quant aux Jouets à Picorer et aux Distributeurs de nourriture Caddi, ils combinent jeux captivants et récompenses grâce à une pluie de friandises.
Les petits plus
Empêchez l’eau de vos poules de geler en utilisant un socle d’abreuvoir chauffant. Vous pouvez ainsi vous assurer que vos poules auront accès à de l’eau fraîche en permanence. Nous vous recommandons aussi d’acheter de plus grandes quantités de nourriture et de friandises en hiver car vos poules auront besoin de plus d’énergie pour se maintenir au chaud et pondre des œufs durant les mois les plus froids.
Les perruches sont d’excellents animaux de compagnie : elles sont intelligentes, faciles à dresser, elles prennent peu de place et s’en occuper est un jeu d’enfant.
Comme ce sont des animaux plutôt courants, il est tentant de se rendre dans l’animalerie la plus proche, d’acheter la première qui nous plaît et de tout apprendre de cet animal sur le tard. En pratique, il vaut mieux y réfléchir en amont pour être sûr de faire le bon choix, comme connaître les bons endroits pour s’en procurer ou connaître le moment idéal pour la ramener chez soi.
Où acheter une perruche ?
L’idéal est de se procurer une perruche auprès d’un éleveur local. Ils connaissent bien leurs pedigrees et pourront même, avec un peu de chance, vous présenter les parents de l’oiseau que vous choisirez ! Vous pourrez également savoir l’âge exact de la perruche et en savoir un peu plus sur la variété choisie. Cela ne changera rien aux soins habituels mais vous pourrez comprendre pourquoi votre oiseau a telle ou telle couleur – opaline, bleu ciel, jaune, etc.
Renseignez-vous sur Internet pour trouver des éleveurs locaux. Plus c’est près de chez vous mieux c’est, car quand vous ramenez un oiseau à la maison, mieux vaut minimiser les trajets en voiture.
Une bonne animalerie est également une option intéressante. Les perruches qu’on y trouve sont souvent en bonne santé, mais les membres du personnel n’auront probablement pas élevé les perruches eux-mêmes, ce qui fait qu’ils peuvent manquer d’informations sur les antécédents des animaux. Il se peut également qu’ils ne connaissent pas exactement l’âge des perruches. Les oiseaux d’animalerie sont souvent relativement âgés, ce qui implique que leur personnalité est déjà bien ancrée et qu’il sera probablement plus difficile de les apprivoiser.
Où installer une perruche ?
Les perruches ont besoin d’un espace agréable, loin de la lumière directe du soleil, des courants d’air, de la cuisine, des enfants trop bruyants et des chiens et des chats (ces animaux peuvent les effrayer). Il leur faudra également une cage de la bonne taille et de tout confort. La Cage pour oiseaux Geo est idéale pour les petits oiseaux comme les perruches ou les canaris.
Quel âge doit avoir la perruche ?
La perruche que vous ramènerez chez vous devra avoir plus de huit semaines et dans l’idéal moins de seize. Les jeunes oiseaux sont plus faciles à apprivoiser et les jeunes mâles auront davantage de chance de “parler”.
Les oiseaux plus âgés sont plus méfiants envers les êtres humains et sont donc plus difficiles à apprivoiser, surtout s’ils ont vécu à plusieurs dans une même cage. Cela dit, une perruche âgée qui a déjà appris à se percher sur la main de son ancien propriétaire fera rapidement la transition, quelque soit son âge.
Vous pouvez vérifier vous-même si une perruche est plutôt jeune ou non. Les plus jeunes on des lignes horizontales sur la tête (front inclus), qui disparaissent avec la première mue, c’est-à-dire à l’âge de trois ou quatre mois. Une perruche avec des rayures sur la tête aura donc forcément moins de 16 semaines.
Quelque soit l’âge de la perruche, veillez à ce que ce soit calme chez vous au moment où vous en faites l’acquisition. Si vous êtes en pleine rénovation, en déménagement ou sur le point de partir en vacances, attendez d’avoir fini avant d’acheter une perruche !
Quel type de perruche ?
Elles sont a priori toutes magnifiques, quelque soit leur âge, leur sexe, leur couleur ou leurs motifs. Ne vous focalisez pas trop sur la couleur. Il se peut que vous ayez un coup de foudre pour l’une d’entre elles avec un plumage hors du commun, mais il faut aussi considérer d’autres facteurs comme l’âge, la personnalité ou le sexe de l’animal.
Dans l’idéal, mieux vaut opter pour une perruche jeune et peu timide. Trop âgée, elle sera difficile à apprivoiser ; trop craintive, elle aura une personnalité instable. Si cela est important pour vous, notez que les femelles ne parlent pas (mais gardez à l’esprit que tous les mâles ne parlent pas forcément non plus).
Pourquoi adopter une perruche ?
Cette question n’est pas si anodine qu’elle n’en a l’air. Pourquoi voulez-vous une perruche ? Pour vous ? Pour vos enfants ? Pour tenir compagnie à un autre oiseau ? Parce que votre précédente perruche vient tristement de passer l’arme à gauche ?
Tous les animaux de compagnie ont besoin de soins et les perruches n’échappent pas à la règle. N’en prenez pas si c’est simplement pour “décorer” votre intérieur : vous devrez les considérer comme de véritables compagnons.
Les enfants ne peuvent pas s’occuper seuls d’une perruche – en tout cas pas avant 10 ans. Les oiseaux sont des animaux très fragiles qui peuvent être effrayés ou blessés très facilement. La personne qui s’en occupe doit être fiable et régulière, surtout pour la nourriture et le nettoyage de la cage.
L’idée d’adopter une nouvelle perruche pour que la vôtre ait un peu de compagnie peut sembler intéressante, mais rien ne garantit qu’elles vont bien s’entendre. La nouvelle recrue sera souvent harcelée et donc très triste, ce qui vous poussera à les séparer. Ce problème n’en est pas vraiment un si vous avez une grande volière avec un grand espace pour que le nouvel oiseau puisse plus facilement prendre ses repères, se cacher si besoin et petit à petit se faire une place dans la hiérarchie.
Pourquoi ne pas adopter une perruche ?
Comme pour tout animal de compagnie, il existe des contreparties à l’adoption d’une perruche. Elles n’appartiennent pas à la famille des oiseaux comme les cacatoès mais sont tout de même plus bruyantes que la plupart des petits oiseaux comme les canaris. Leurs conversations effervescentes et leurs braillements peuvent vite devenir irritants.
Si les cris ne s’arrêtent jamais, c’est probablement que l’oiseau est mécontent de quelque chose dans sa cage ou dans son environnement. Veillez à ce que votre perruche ne soit ni dans un courant d’air ni à la lumière sans pouvoir se mettre à l’ombre. Ne laissez jamais la mangeoire ou l’abreuvoir vide et ne laissez pas vos autres animaux rôder autour de la cage.
Deuxième inconvénient : le désordre. Les perruches retirent les enveloppes des graines qui finissent par se retrouver par terre. De plus, pendant les périodes de mue, le moindre courant d’air fera voler les plumes au sol. Elles ne vous saccageront pas votre salon non plus, mais ça peut vite énerver les plus méticuleux d’entre vous ! Si vous vous procurez une cage bien conçue comme la cage Geo, vous minimiserez les dégâts causés par vos amis à plumes.
Si vous prenez en compte ces considérations et qu’après tout vous voulez toujours adopter une perruche, tout devrait marcher comme sur des roulettes. Votre oiseaux vous accompagnera pendant de nombreuses années !
Vous avez enfin décidé que l’élevage de poules correspondait à votre mode de vie. Mais avez-vous choisi les poules que vous allez élever ? Ces oiseaux existent dans de nombreuses tailles et couleurs, et les différentes races possèdent des caractéristiques uniques. Plongez-vous dans le monde des poules et découvrez comment choisir les races qui vous conviennent.
Quelles sont les poules qui peuvent me convenir ?
Les races de poules offrent des avantages différents. Le choix de celles qui vous conviendront le mieux dépend en grande partie de votre famille et de votre mode de vie, ainsi que du climat et de l’espace dont vous disposez. Il n’existe pas de solution unique, mais tout le monde peut élever la plupart des types de poules, à peu près n’importe où. Quel que soit le type de poules que vous choisissez, n’oubliez pas qu’elles ont toutes besoin d’un poulailler résistant aux intempéries et d’un espace qui leur est propre, qu’il s’agisse d’un enclos d’extérieur, d’un filet à poules ou d’un endroit sûr où elles peuvent se promener.
Les meilleures races pour les enfants
Certaines races de poules sont connues pour leur caractère docile ; ce sont généralement les préférées des enfants. La personnalité de chaque poule n’est pas garantie, quelle que soit sa race, mais certaines sont réputées pour être plus faciles à manipuler et à apprivoiser que d’autres. Voici les races les plus courantes pour les enfants :
La taille peut être un sujet de préoccupation pour les éleveurs, mais certaines poules existent aussi sous forme miniature. Les races que nous allons citer sont de véritables bantams, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas d’équivalent en taille standard, mais certaines races de taille normale existent en version bantam. Ces races compactes sont idéales pour les petits espaces, mais elles ont toujours une grande personnalité à partager avec leurs éleveurs :
Certaines poules sont plus voraces que d’autres. Si ces races peuvent s’accommoder d’un grand enclos d’extérieur, elles ont besoin de beaucoup d’espace pour satisfaire leur envie de vagabonder. Elles sont également assez grandes et agiles pour échapper à plusieurs prédateurs, ce qui en fait un très bon choix pour les espaces ouverts :
Les races bonnes pondeuses peuvent produire jusqu’à 250 œufs par an. Ces races sont connues pour pondre tout au long de l’année et jusqu’à un âge avancé. Alors, si vous souhaitez fournir des œufs frais à toute votre famille, ne cherchez pas plus loin que ces superstars de la ponte :
Toutes les poules pondent des œufs, mais certaines d’entre elles peuvent diversifier joliment votre panier. Les œufs blancs et marrons sont très jolis, mais si vous avez envie d’un peu de couleur, vous pouvez ajouter à votre élevage une race qui pond des œufs pigmentés. Du bleu au vert, en passant par les nuances de crème et de rose, voici des races qui pondent des œufs colorés :
Toutes les poules ne supportent pas la chaleur. En fait, la plupart des races résistent mieux au froid, mais certaines ont des caractéristiques naturelles qui leur permettent de mieux supporter les étés caniculaires. Les grandes crêtes et les poids légers sont des caractéristiques qui aident les poules à supporter la chaleur, et qui sont des caractéristiques standard des races suivantes :
La plupart des poules s’accommodent très bien au froid, mais de même que certaines races sont mieux équipées pour supporter la chaleur, d’autres sont plus résistantes au froid. Les petites crêtes sont moins sujettes aux engelures, les poids plus lourds sont mieux isolés et les pattes emplumées offrent une protection supplémentaire contre l’air froid. Voici quelques exemples :
D’une manière générale, il est assez facile de s’occuper des poules. Elles ne mangent pas énormément, vous pouvez donc leur laisser de la nourriture à disposition, et tant qu’elles ont accès à de l’eau fraîche, elles se désaltèrent quand elles en ont besoin. Mais certaines races peuvent nécessiter un peu plus d’attention que d’autres.
Les plumes des poules d’ornement peuvent être boueuses ou contenir des débris. En voici quelques exemples :
Le plumage de ces races peut également les rendre plus sensibles aux températures extrêmes, ce qui est particulièrement vrai pour les poules Frisées et les poules Soie. En effet, leurs plumes duveteuses ne leur permettent pas de réguler leur température corporelle aussi bien que leurs congénères à plumes lisses. Alors, si vous vivez dans une région où les températures sont extrêmes ou si votre terrain est régulièrement boueux, vous devriez peut-être vous tourner vers d’autres races.
Omlet et vos poules
Quelles que soient les poules que vous choisirez, elles auront la chance d’avoir un propriétaire qui aura fait les recherches nécessaires pour leur offrir le meilleur foyer possible. En logeant vos poules dans des poulaillers sécurisés et des enclos spacieux, et en leur fournissant des jouets et des accessoires uniques et adaptés, vous deviendrez le compagnon préféré de tous vos oiseaux. En répondant à leurs besoins fondamentaux, et plus encore, vous créerez avec vos poules un lien qui durera toute une vie.
Si vous avez des poules dans votre jardin, votre routine matinale est probablement bien rodée : vous vous levez, vous buvez une tasse de café ou un bol de thé et vous allez ramasser les œufs frais gracieusement offerts par vos cocottes. Quelle mauvaise surprise de sortir le matin, impatient de manger leurs œufs au petit-déjeuner, et de revenir dans la cuisine les mains vides ! Plusieurs raisons peuvent expliquer que vous ne trouviez plus d’œufs dans les nichoirs de vos poules : elles sont peut-être tout simplement trop vieilles, en train de couver ou de muer ou encore pondent-elles moins en raison de la saison hivernale. Cependant, il se peut aussi qu’elles continuent à pondre mais qu’elles cachent leurs œufs dans un autre nid construit à l’extérieur de leur poulailler.
Pourquoi les poules cachent-elles leurs œufs ?
Pour faire court, cela peut être dû soit à un manque de nichoirs, soit à des nichoirs que vos poules trouvent inconfortables, pour une raison ou une autre. Il est recommandé d’installer un nichoir pour quatre poules, même si un pour six, voire un pour huit peut suffire. Il est important que vous offriez à vos poules un endroit sécurisé, calme et ombragé dans lequel elles se sentent protégées pour pondre leurs œufs. Vous pouvez installer les nichoirs directement sur le sol ou bien surélevés. Les poules ne sont pas regardantes sur le matériau utilisé pour construire leur nichoir ; en revanche, elles deviennent beaucoup plus difficiles lorsqu’il s’agit de trouver un ndroit où pondre leurs œufs. Si les nichoirs en bois sont les plus répandus, ceux en plastique et en métal sont plus faciles à nettoyer et moins sujets au développement de bactéries. Si vos poules arrêtent subitement d’utiliser le nichoir qu’elles semblaient auparavant apprécier, il se peut qu’il y ait une infestation de mites à l’intérieur.
Encourager vos poules à pondre dans leur nichoir
Vous n’allez évidemment pas vous amuser à chercher les œufs de vos poules chaque matin et vous préférez naturellement les ramasser directement dans le nichoir prévu à cet effet. Suivez ces différentes étapes pour encourager vos poules à pondre dans leur nichoir plutôt que dans l’herbe, dans les ballots de foin, sous le poulailler ou dans tout autre endroit qui, pour une raison étrange, leur semble approprié.
Nettoyez le nichoir au moins une fois par semaine Qu’un œuf soit fécondé ou dégusté, il est très important qu’il soit pondu dans un nichoir propre. Vous devez le nettoyer, le désinfecter et le traiter contre les parasites régulièrement. Un nichoir sain, débarrassé des fientes et des poux rouges, attirera davantage vos poules. Il est conseillé de nettoyer le nichoir au moins une fois par semaine. Ajoutez de la paille fraîche, des copeaux de bois ou du foin au fond du nichoir pour offrir à vos poules un lieu de ponte agréable et confortable.
Localisez le nid secret
Si vos poules sont autorisées à se promener dans le jardin, il est possible qu’elles aient construit un nid sous un buisson ou dans un coin du terrain. Prenez votre poule en filature pour trouver sa cachette. Les poules ont tendance à pousser un fort gloussement de satisfaction après avoir pondu, cela devrait vous aider à trouver le nid. Une fois ce dernier repéré, retirez les œufs et essayez d’en bloquer l’accès ou de le rendre moins plaisant. Vous pouvez le recouvrir d’un morceau de bois, de pierres ou de bouteilles remplies d’eau. Avec un peu de chance, cela convaincra vos poules de retourner dans le nichoir cosy que vous leur avez installé.
Utilisez des œufs factices
Les poules pondent généralement là où il y a déjà des œufs. Les œufs factices sont très utiles pour encourager les poules à pondre dans un endroit précis. Lorsque de jeunes poules s’apprêtent à pondre pour la première fois, les œufs factices déposés dans le nichoir leur indiqueront qu’il s’agit du bon endroit où le faire.
Ramassez les œufs régulièrement
La collecte des œufs est évidemment l’une des grandes joies des éleveurs de poules mais elle est aussi très importante. Quelques œufs n’empêcheront pas une poule d’ajouter le sien mais si le nichoir déborde, cela risque de la décourager. Ramassez les œufs au moins une fois par jour, tous les jours. En plus de vous garantir d’avoir des œufs toujours frais, cela évitera aussi que vos poules ne se mettent à les manger ou à les couver.
Bouleversez leurs habitudes
Les poules aiment avoir leurs petites habitudes et elles peuvent se montrer très têtues lorsqu’il s’agit de cacher leurs œufs. La plupart des poules pondent le matin : pour les empêcher de déposer leurs œufs ailleurs que dans le nichoirs, vous pouvez garder vos cocottes dans leur enclos jusqu’à la mi-journée. Si ce sont de vraies têtes de mules, essayez de les laisser dans leur enclos quelques jours. Elles seront obligées de pondre à l’intérieur et, si tout va bien, finiront par modifier leur routine.
Vous connaissez sans doute l’expression « s’ennuyer comme un rat mort ». Mais saviez-vous que les poules, vivantes pour leur part, pouvaient aussi parfois trouver le temps long ?
Une poule enfermée sans rien faire dans son poulailler ne tardera pas à montrer des signes d’ennui, comme le ferait un être humain. Elle se mettra peut-être à donner des coups de bec à ses congénères ou à arracher ses propres plumes. Si le sang coule, d’autres poules peuvent se joindre à l’attaque et cette crise de folie risque d’entraîner la mort de certaines d’entre elles.
Si elles n’ont rien de mieux à faire que de gratter le sol et de donner des coups de bec, vos poules peuvent aussi commencer à manger leurs propres œufs et ceux de leurs copines. Une fois qu’une poule a pris cette habitude, elle aura beaucoup de mal à s’en défaire.
Des poules qui s’ennuient passeront la journée dans leur nichoir et s’affaibliront en raison du manque d’exercice. L’ennui peut aussi entraîner le développement de stress chez la poule qui, sous ses effets, cessera temporairement de pondre.
Adieu l’ennui !
Comme toujours, mieux vaut prévenir que guérir. Il existe heureusement de nombreuses façons d’éviter que l’ennui ne règne en maître dans l’enclos de vos oiseaux. La règle principale est très simple : ne laissez pas vos poulettes enfermées !
De l’espace à explorer – Offrez à vos poules un terrain aussi grand que possible. Si elles ont accès à un jardin ou à une prairie où donner des coups de bec et gratter avec leurs pattes, c’est parfait. N’ayez pas peur, elles rentreront instinctivement se mettre en sécurité dans leur poulailler au coucher du soleil. Il vous suffira alors de fermer la porte derrière elles.
Osez les poules mouillées ! – Une journée à l’intérieur est une journée perdue à s’ennuyer pour vos oiseaux. Laissez-les enfermés dans le poulailler uniquement si le temps est très mauvais. Un peu de pluie, de neige ou de vent ne leur fera pas de mal, même si l’enclos est trop boueux à votre goût.
Des distractions – Les poules, comme la plupart des animaux, ont besoin de stimulation. Installez plusieurs perchoirs pour qu’elles puissent prendre de la hauteur et se reposer, ainsi que des échelles, des pots, des souches d’arbres et d’autres petits objets sur lesquelles elles pourront grimper. Beaucoup apprécient également les balançoires à poules, à croire qu’elles étaient des perroquets dans une autre vie !
Des friandises – Cacher quelques délicieuses friandises dans l’herbe ou sur un muret est une bonne façon d’amuser vos poules. Glissez-en quelques-unes dans une balle en osier, posez-la au sol et observez vos oiseaux se régaler tout en jouant au foot. Vous pouvez également suspendre dans leur enclos un distributeur de nourriture Caddi rempli de légumes, juste assez haut pour que vos poules soient obligées de sauter pour grignoter. Les boules de graisse et de graines faites maison ou achetées dans le commerce constituent aussi une excellente source de divertissement. Attention tout de même à ne pas gaver vos cocottes de friandises et à leur donner une alimentation saine et équilibrée.
Elles en feront tout un foin ! – Un tas de foin, de paille, de feuilles ou de compost ravira vos poules et leur permettra de gratter et de fouiller à leur guise. Elles trouveront peut-être même quelques vers et insectes pour joindre l’utile à l’agréable. Vos poules peuvent vous donner un sacré coup de pouce pour le jardin : elles aplatiront votre tas de déchets verts en un rien de temps !
L’attrait de la nouveauté – Les poules seront fascinées par tout élément nouveau dans leur enclos, même s’il s’agit simplement d’une boîte remplie de paille ou d’une vieille brosse. Elles seront aussi subjuguées par leur propre reflet, n’hésitez donc pas à leur installer un vieux miroir. Un vieux réveil ou une grosse montre avec un verre réfléchissant et un bruit de tic-tac devrait aussi les intriguer pendant un moment.
Faites-leur mordre la poussière ! – Un bain de poussière leur fera plaisir tout au long de l’année, sauf lorsqu’il fera très chaud en été. Si le temps est humide, installez-leur un bain de terre sèche dans une partie abritée de l’enclos ou du poulailler.
Du temps de qualité – Ne sous-estimez pas l’importance de l’interaction avec vos poules. Une fois le lien de confiance établi, elles apprécieront votre présence, comme n’importe quel animal de compagnie. Il est vrai que cette relation peut devenir difficile à contrôler, notamment quand elles se mettent à monter sans complexe sur la table du jardin pour voir ce qu’il y a à manger, à boire ou à lire !
L’ennui n’est pas une fatalité dans l’enclos de vos poules. Tant qu’elles pourront satisfaire leurs besoins instinctifs de gratter et de se percher, tout en s’amusant un peu au passage, elles resteront heureuses et en bonne santé.
Lisez ce témoignage d’une bénévole du British Hen Welfare Trust (un organisme britannique œuvrant pour l’adoption des poules de réforme),également cliente chez Omlet, qui a récemment recueilli deux poules de réforme.
C’est en regardant mes poules s’épanouir dans le jardin et m’offrir tant de choses en retour, de leurs œufs délicieux à des crises de fous rires en passant par leurs singeries perpétuelles, que j’ai su que je voulais à mon tour faire quelque chose pour ces merveilleuses créatures.
Le soir même, je me suis inscrite en tant que bénévole auprès du British Hen Welfare Trust. J’avais entendu et lu des histoires sur les poules de réforme mais je n’aurais jamais pu imaginer ce à quoi j’allais être confrontée et ce que vivaient jour et nuit ces milliers de jolies demoiselles.
Récupérer mes nouvelles poules
Ma journée en tant que bénévole a commencé à 6h30 par une visite à la ferme. En arrivant, je me suis retrouvée face à une rangée d’immenses granges sans fenêtres d’où s’élevaient des milliers de voix faiblardes.
J’ai ensuite rejoint les autres bénévoles qui étaient déjà en train de sortir ces petites poules au regard perdu pour les charger dans les cages qui les emmèneraient vers leur nouveau foyer, définitif cette fois-ci, où elles recevraient enfin un nom et de l’amour.
Dès que j’ai mis un pied dans cette ferme, j’ai constaté que la réalité était bien pire que ce que j’imaginais. Je voyais à perte de vue ces dizaines de petits corps déplumés et fragiles écrasés les uns contre les autres dans des cages de 15 cm de haut. L’air était irrespirable, gonflé de poussière et d’ammoniaque, et la seule chose que je voulais était de sortir le plus vite possible toutes ces poules de cette noirceur, des barreaux de ces cages.
C’était enthousiasmant de travailler avec les autres bénévoles qui avaient le même objectif que moi et mettaient vraiment du cœur à l’ouvrage. Je savais que je devais rester forte si je voulais sortir les cocottes de cet enfer ; ce jour-là, nous avons sorti 2 000 poules de cette prison, 2 000 pauvres poules qui n’avaient rien connu d’autre pendant 18 mois. Alors qu’elles sont encore jeunes, elles ne reçoivent pas les nutriments dont elles ont besoin et ne pondent plus d’œufs en quantité ou en qualité suffisante pour l’industrie ; elles ne sont donc plus rentables. Elles partent alors tout droit à l’abattoir, c’est la dure réalité. Oui, la triste vérité, c’est que nous n’avons pas pu emmener toutes les poules et que notre action n’a été qu’une goutte d’eau dans l’océan. Mais nous savons au moins qu’elle a du sens pour les poulettes qui ont eu la chance de trouver une famille aimante.
J’ai moi-même sorti les deux poules qui m’étaient destinées et il se trouve qu’elles étaient les plus déplumées du lot. L’une d’entre elles, que j’ai appelée Tess, n’avait plus que quelques plumes sur tout le corps. Je l’ai serrée contre moi sur le trajet du retour à la maison et elle a fermé ses petits yeux, comme si elle réalisait qu’après une si longue journée, elle pouvait enfin se reposer.
Les premiers jours à la maison
Une fois Tess et Gloria (qui doit son nom à la chanteuse de « I will survive ») ramenées à la maison, je les ai laissé prendre leurs marques jusqu’au soir dans la caisse de transport du chat, avec de l’eau et de la nourriture à leur disposition. Je voyais bien que je les terrifiais et cela était bien légitime puisque le seul contact humain qu’elles avaient eu jusque là était dépourvu d’amour.
Même si j’ai la chance d’avoir un Grand enclos pour mes cocottes, je savais que mes deux nouvelles poules auraient besoin de temps pour s’acclimater. Elles n’avaient jamais vu la lumière du jour et devaient auparavant se contenter de 20 heures de lumière artificielle suivies de 4 heures de noir complet, dans le seul but d’optimiser leur production d’œufs.
Je leur ai offert un appartement de luxe avec vue : un magnifique Eglu Go UP tout neuf équipé d’un enclos de 2 mètres et de roues afin que je puisse le déplacer facilement dans le jardin pour qu’elles se délectent d’herbe fraîche à volonté. L’Eglu est extrêmement facile à nettoyer et il minimise les risques d’invasions de poux rouges (je ne voulais pas qu’une infestation mette en danger mes poulettes encore si faibles). Avantage non négligeable, il rend aussi très bien dans mon jardin.
Plus tard dans la soirée, j’ai délicatement déposé Tess et Gloria dans leur poulailler Eglu en prenant soin de fermer la porte afin qu’elles passent une bonne nuit de sommeil et qu’elles s’habituent à leur nouvel environnement. Il est essentiel qu’elles puissent mettre leur odeur à l’endroit où elles dorment car cela les encouragera à aller se coucher d’elles-mêmes à la tombée de la nuit.
Au petit matin, je les ai laissé sortir et même si leur démarche n’était pas des plus gracieuses, elles se sont toutes deux empressées de descendre pour explorer les environs et se jeter sur leurs mangeoire et abreuvoir Glug & Grub. C’est à ce moment-là que nous avons commencé à créer un lien, avec l’aide précieuse de délicieux grains de raisin.
Je crois que mon plus beau souvenir de ces premiers jours est de les revoir s’allonger au soleil, complètement détendues et reprendre leurs comportements naturels, comme les bains de poussière.
Elles se sont adaptées de mieux en mieux au fil des jours et je m’émerveille toujours de leur capacité à accepter une nouvelle situation. Elles ont mis du temps à savoir grimper à l’échelle, sûrement à cause de leurs pattes encore fragiles, mais elles ont maintenant bien intégré les notions de jour et de nuit et elles montent toutes seules se coucher à la tombée de la nuit. Je les retrouve alors lovées l’une contre l’autre quand je viens leur dire bonne nuit.
Elles vont mieux !
Six semaines après leur libération, je peux vous dire qu’elles s’épanouissent ! Elles ont de forts caractères qui se développent chaque jour : Tess est courageuse et Gloria est coquine. Elles se remplument bien et elles remplissent mon cœur d’un amour intense que je sais réciproque.
Alors que j’écris cet article, je les regarde toutes les deux profiter du soleil avec mes autres poules dans le jardin, retournant de temps en temps dans leur Eglu pour boire et manger avant de repartir pour de nouvelles aventures. Je vois bien qu’elles savent qu’elles ont enfin trouvé une vraie maison.
Je tiens à remercier Omlet d’avoir créé ce fantastique poulailler dans lequel mes poules coulent une retraite paisible. C’est simple, ellesl’adorent !
Si vous envisagez d’adopter des poules de réforme, vous pouvez consulter la page Facebook Sauvetages de poules.
Ah, l’été… Les vacances dans le sud, les voyages à l’étranger, les séjours à la plage… L’occasion de se reposer en famille et d’oublier les contraintes du quotidien. Vous réservez un hôtel avec votre partenaire, vous consultez une carte avec les enfants en leur demandant où ils veulent aller, vous préparez le matériel de camping, et… Attendez, on allait oublier quelqu’un ! « Chérie, le chat, on l’emmène avec nous ? »
C’est un détail qui échappe souvent aux nouveaux propriétaires d’animaux domestiques : partir en vacances implique certaines responsabilités. Et beaucoup ne l’assument pas : les Français sont les champions d’Europe des abandons d’animaux, avec 100 000 abandons par an dont 60 000 l’été, soit un animal abandonné toutes les deux minutes pour cette période. Vous trouverez ici nos astuces pour que vos animaux prennent eux aussi leur pied (ou leur patte) pendant vos vacances !
LES POULES
À moins d’être un aventurier dans l’âme et de vouloir faire le tour du monde à la voile avec vos poules, il est globalement peu recommandé de partir en vacances avec elles. L’idéal reste de demander à des amis ou à vos voisins de s’en occuper, en leur proposant de récupérer les œufs qu’elles pondront pendant cette période. Si vous avez un Eglu Cube avec des roues, vous pouvez même directement déplacer le poulailler chez eux !
LES RONGEURS & LES LAPINS
Tout comme les poules, il est fortement conseillé de laisser vos rongeurs et vos lapins chez vous et de demander à un ami de s’en occuper, de préférence quelqu’un qu’il connaît déjà. Si toutefois vous décidez de l’emmener avec vous ou si vous n’avez pas le choix, vous devrez faire attention aux changements de températures, auxquels ils sont très sensibles. En voiture, vous devrez faire très attention à ce qu’il n’ait ni trop chaud (ne pas le laisser sous la fenêtre ou dans une voiture arrêtée au soleil) ni trop froid (ne pas le mettre devant la clim). De même, rien ne devra se balader librement dans la cage : vous devrez sûrement enlever son biberon d’eau et sa gamelle, et donc vous arrêter régulièrement pour qu’il puisse manger et boire. Notez que les rongeurs et (surtout) les lapins sont des animaux timides et routiniers qui supportent mal les changements de milieu.
LES CHATS
Les chats font partie de ces animaux que vous pouvez emmener avec vous, même si rien ne vous y oblige : les chats sont des animaux autonomes qui sont souvent capables de rester seuls un certain temps. Remplissez son distributeur de croquettes et son eau avant de partir. Si vous partez moins de dix jours, vous pouvez demander à un ami de venir s’en occuper : une ou deux petites visites par jour devrait suffire.
Au-delà de dix jours, il est conseillé de le laisser à des proches, de préférence des gens qui le connaissent et qui n’ont pas d’animaux domestiques qui pourraient mal s’entendre avec lui. Vous pouvez également le mettre en refuge, mais votre chat pourra se sentir abandonné les premiers jours (nouveau décor, nouvelles têtes…) et pourra faire une dépression : n’hésitez pas à lui donner des calmants comme des fleurs de Bach, douces et naturelles.
LES CHIENS
C’est avec les chiens que la question du départ en vacances est la plus délicate. Comme le rappelle Wamiz, « vous ne pouvez pas le laisser seul dans votre appartement et juste lui remplir une grosse gamelle, il s’agit de maltraitance animale ». Il va sans dire que l’abandon, qui peut être puni de deux ans de prison et 30 000 € d’amende, n’est pas une solution envisageable. Le mieux reste donc de l’aider à faire ses valises et de lui réserver une place dans votre voiture !
Pourquoi prendre son chien en vacances ?
Il est possible de le laisser à des amis ou de la famille, de préférence des gens qui connaissent bien votre toutou. Mais n’oubliez pas que le chien est un animal très sociable qui adore la compagnie de son maître : pour lui, des vacances seront une occasion exceptionnelle de passer du temps avec celles et ceux qu’il aime. De plus, puisque vous êtes en « vacances », cela implique que vous avez davantage de temps libre et que vous pouvez passer des journées complètes avec votre chien, qui n’aura pas à rester seul plusieurs heures à attendre votre retour du boulot !
En plus de son bonheur à lui, vous et votre famille serrez très contents de passer la journée entière avec votre chien. Il peut également vous permettre de faire des rencontres : il y a fort à parier que de nombreux curieux et curieuses s’arrêteront pour le caresser et le complimenter !
Comment bien préparer les vacances de son chien ?
Voici une liste de ce que vous pouvez faire pour bien préparer votre chien au voyage et faire en sorte que votre séjour se déroule comme sur des roulettes :
Avant le départ, habituez-le petit à petit aux trajets en voiture. Certains chiens peuvent avoir le mal des transports : mieux vaut les préparer, surtout si vous prévoyez de passer du temps en voiture.
De même, il est préférable que votre chien maîtrise les ordres de base, comme de revenir au pied quand vous l’appelez. S’il a appris à ne pas tirer sur la laisse, c’est encore mieux !
Assurez-vous que ses vaccins soient à jour.
Prenez bien toutes ses affaires : les croquettes, la trousse de secours, le carnet de santé, lalaisse, les gamelles, la cage, ses jouets préférés, les sacs à crottes… Il est important de prendre ses croquettes si vous partez à l’étranger car peut-être que vous ne trouverez pas sa marque préférée suivant le pays où vous allez.
Faites-le voyager à l’arrière du véhicule.
Assurez-vous que les lieux que vous voulez visiter tolèrent les animaux de compagnie. Ne débarquez jamais dans un hôtel sans vous être renseigné auparavant. De même, vous pouvez trouver sur Internet la liste des plages françaises qui tolèrent les chiens.
Faites très attention à ce qu’il n’ait pas trop chaud. Si vous partez en promenade, n’oubliez surtout pas de lui prendre une gamelle et de l’eau.
Si vous lui préparez un petit coin temporaire, ne faites jamais les choses à moitié : il doit toujours avoir son eau, sa nourriture, un coin à l’ombre… Même si ce n’est que pour une petite heure !
Vous pouvez lui mettre un collier GPS si cela vous paraît nécessaire, par exemple si vous prévoyez des promenades dans des zones sauvages. Dans la même veine, une application, S.O.S. Pets, vous permet de trouver la clinique vétérinaire la plus proche.
Le site Internet https://www.fleatickrisk.com/fr vous permet de voir quels sont les risques d’être contaminé par des parasites suivant la ville où vous vous rendez : n’hésitez pas à y faire un tour et à vous équiper en fonction.
LES TRANSPORTS EN COMMUNS
En France, les transports en commun sont régis par certaines règles concernant le transport d’animaux de compagnie :
Avion : pensez à déclarer votre animal au moment de la réservation et arrivez en avance le jour J. Les chats et les petits chiens peuvent en général voyager avec vous, mais les gros chiens doivent souvent faire le voyage en soute dans une cabine prévue à cet effet (chauffée et pressurisée). Les oiseaux, les lapins et les hamsters sont souvent interdits mais certaines compagnies aériennes peuvent les accepter.
Train : les chiens doivent être muselés, exceptés les chiens d’aveugle. Les passagers sonten droit de se plaindre donc veillez à ne pas les déranger. Si vous voyagez dans un train- couchette, vous devrez réserver un compartiment dédié à vous et votre chien.
Bus : en général, les compagnies acceptent les petits animaux (en cage toutefois) et refusent les gros. Renseignez-vous avant de réserver.
Bateau : les animaux peuvent souvent voyager dans un endroit qui leur est attribué. Notez que si vous chargez votre voiture sur le bateau, votre animal aura le droit de rester dedans et voyagera gratuitement.
Taxi : les chauffeurs de taxi sont en droit de refuser vos animaux. La plupart du temps, un simple surplus vous sera demandé.
Les poux rouges peuvent être un véritable problème pour la vie de vos poules à l’intérieur du poulailler. Apprendre à protéger vos animaux des acariens est essentiel pour leur santé et leur bonheur. Bien que gênants et persistants, les poux rouges peuvent être évités et traités, surtout si vous êtes bien équipé.
Que sont les poux rouges ?
Les poux rouges, ou Dermanyssus gallinae, sont de petits parasites rouges qui se tiennent à l’affût dans le poulailler, prêt às frapper pendant la nuit. Souvent considérés comme l’un des pires ennemis de l’éleveur de poules, ces petits insectes rusés peuvent s’avérer difficiles à localiser et à éradiquer. Étant nocturnes, ils se cachent dans les coins et recoins des poulaillers en bois et des perchoirs, se nourrissant discrètement du sang de vos poules pendant leur sommeil.
Comment savoir s’il s’agit vraiment de poux rouges ?
Les poux rouges sont surtout actifs pendant les mois chauds du printemps et de l’été. Les premiers symptômes de l’infiltration de ces acariens au sein de votre groupe de poules sont des comportements anxieux ou léthargiques. Les piqûres de poux rouges provoquent des démangeaisons et de l’inconfort, et comme ils se nourrissent pendant la nuit, vos poules n’auront pas le repos nécessaire pour récupérer leur énergie. Surveillez donc vos oiseaux afin de déceler tout signe de somnolence, d’inactivité ou de grattage excessif.
Au fur et à mesure que l’infestation progresse, vos poules peuvent devenir anémiques si elles perdent trop de sang à cause des parasites. Leurs crêtes et leurs caroncules, habituellement rouges, peuvent devenir pâles. Vous pouvez également remarquer une réticence à aller se percher la nuit, car elles finissent par associer les perchoirs à des piqûres douloureuses.
Comment éliminer les acariens de votre poulailler ?
Si vous êtes arrivé à la conclusion que votre poulailler est attaqué par des poux rouges, vous devez prendre des mesures rapides et efficaces pour les éliminer. Nettoyez soigneusement le poulailler en retirant toute la litière, les matériaux de nidification et les éléments détachables tels que les perchoirs et leurs supports. Rincez soigneusement le poulailler à l’eau chaude et nettoyez les mangeoires et les abreuvoirs. Si possible, utilisez un nettoyeur à haute pression pour nettoyer le poulailler et ses composants.
Une fois le poulailler nettoyé, laissez-le s’aérer dans un endroit bien ventilé et ensoleillé. Si vous voyez encore des acariens s’échapper, attendez 10 à 15 minutes avant de procéder à un nouveau lavage sous pression. Après plusieurs lavages, laissez le poulailler sécher complètement, puis traitez-le avec un produit contre les poux rouges sans danger pour vos poules. Il existe des poudres ou encore des concentrés à mélanger avec de l’eau à pulvériser sur les zones affectées. La terre de diatomée est également un excellent choix pour prévenir et traiter les infestations de poux rouges (et elle est parfaitement sûre pour vos animaux). Vous pouvez l’ajouter aux bains de poussière de vos poules ou la saupoudrer directement sur leurs plumes.
Comment traiter les poules contre les poux rouges ?
Si vos oiseaux ont été infestés, vous devrez traiter les poules les plus touchées ainsi que leur poulailler. La terre de diatomée tuera les poux rouges existants, mais la peau de vos poules restera probablement irritée et douloureuse en raison des piqûres. Il existe d’autres remèdes maison, comme l’ail ou d’autres sprays à base de plantes qui éliminent les acariens, mais assurez-vous que leur composition soit sans danger pour les poules. Le vinaigre de cidre de pomme et les électrolytes ajoutés à l’eau de vos poules contribueront à augmenter leur énergie et à les guérir, tout en favorisant une croissance saine de leurs plumes. Si vos poules ont l’air anémiques, demandez à votre vétérinaire de vous recommander d’autres solutions qui pourraient être bénéfiques. Traitez les zones dépourvues de plumes avec des produits cicatrisants et anti-picage (qui dissuadent les poules de s’arracher les plumes).
Prévenir les poux rouges
Il est beaucoup plus facile de prévenir les poux rouges que de les traiter. Contrairement aux modèles en bois, les poulaillers en plastique ne possèdent pas de fissures ou de crevasses dans lesquelles les poux rouges peuvent s’installer, et peuvent être nettoyés à haute pression en quelques minutes seulement, avec un temps de séchage extrêmement rapide. Les poulaillers en bois comportent malheureusement beaucoup trop de cachettes pour les poux rouges, ce qui en font de véritables nids à parasites.
En plus d’avoir un poulailler en plastique au lieu d’une structure en bois, vous pouvez traiter l’intérieur du poulailler et le sol situé autour avec de la tierre de diatomée pour agir comme un dissuasif naturel contre les acariens. Des nettoyages réguliers permettront aussi de tenir à distance les parasites de toutes sortes et d’assurer le confort de vos oiseaux. Contrairement aux modèles traditionnels en bois, les poulaillers en plastique n’ont pas besoin d’être traités avec des insecticides à pulvériser pour prévenir les poux rouges.
Omlet et votre groupe de poules
Les surfaces lisses des poulaillers en plastique d’Omlet empêchent les poux rouges de s’installer et assurent le confort de vos poules tout au long de l’été. Et pour l’espace extérieur, nos jouets et perchoirs pour poules sont tous fabriqués à partir de matériaux résistants aux acariens, afin que vos oiseaux puissent s’amuser sans être menacés par des parasites. Pour finir, investissez dans un Grand Enclos d’extérieur pour obtenir une installation idéale et sans parasites pendant l’été, pour des journées sans tracas auprès de vos poules adorées.
Veiller à ce que vos animaux restent au chaud en hiver et au frais en été est l’une des meilleures façons de les garder en bonne santé. Mais cela est souvent plus facile à dire qu’à faire. En général, les poulaillers et les clapiers sont fabriqués en bois. Cela présente des avantages : c’est un matériau noble, facile à travailler et qui peut être aisément personnalisé. Néanmoins, il laisse à désirer quand il s’agit de faire face à la météo. Le bois n’est pas un très bon isolant thermique : s’il fait chaud dehors, la chaleur va rapidement se répandre à l’intérieur.
L’air comme isolant thermique
Cela va peut-être vous paraître étonnant mais l’air est un bien meilleur isolant. Mais comment quelque chose si fin qu’il en est même invisible peut-il garder nos animaux à l’abri ? C’est précisément parce qu’il est très fin que l’air est si efficace. La chaleur circule d’une zone plus chaude vers une zone moins chaude grâce à l’un de ces trois procédés : la conduction, la radiation ou la convection. Lors de la conduction, des molécules chaudes vibrent très rapidement et entrent en collision avec les molécules qui les entourent, leur communiquant au passage leur énergie. Si le matériau que la chaleur essaye de traverser contient peu de molécules, il sera plus dur à réchauffer. C’est exactement ce qui se passe lorsqu’une surface chaude est séparée d’une autre surface par une couche d’air.
L’air étant un mauvais conducteur, il est souvent utilisé en tant qu’isolant dans la construction (double vitrage, mur creux) mais aussi pour les ustensiles de cuisine, les gourdes et même les poulaillers à la pointe de la technologie.
Les poulaillers Eglu sont dotés d’une isolation unique à double paroi qui utilise les capacités isolantes de l’air pour que vos animaux s’y sentent bien toute l’année. La poche d’air située entre les parois de l’Eglu agit comme une barrière qui empêche les températures basses ou élevées de pénétrer dans le poulailler. Vos poules peuvent ainsi rester au chaud en hiver et au frais en été.
Les poulaillers Eglu sont aussi équipés d’un système de ventilation anti-courants d’air qui permet d’augmenter l’aération du poulailler pour que les poules profitent d’une température agréable. Ces ventilations sont installées discrètement autour du poulailler et ont été spécialement conçues pour ne créer aucun courant d’air au-dessus du nichoir. Il est important que votre poulailler soit bien ventilé pour que vos poules restent au frais mais aussi pour leur éviter des maladies respiratoires.
Si vous voulez une preuve des propriétés rafraîchissantes de l’Eglu, jetez un coup d’œil à cette vidéo qui montre à quel point une glace à l’eau peut fondre plus lentement à l’intérieur…
En tant qu’ambassadeur d’Omlet aux États-Unis, j’ai entendu cette phrase des centaines de fois dans tous les salons du pays. Toutefois, étant moi-même un ancien fabriquant de poulaillers DIY haut de gamme avant de devenir l’heureux propriétaire d’un poulailler Omlet il y a fort longtemps, j’aimerais mettre les choses au clair et expliquer pourquoi leurs poulaillers sont la meilleure acquisition que n’importe qui ayant quelques poules dans son jardin puisse faire.
C’était la prunelle de mes yeux :
Voici un poulailler luxueux digne de Pinterest fabriqué avec les meilleurs matériaux que j’avais pu dénicher. J’ai installé moi-même un système d’isolation thermique dans le toit ! Il y a même un velux au centre avec une vitre tintée anti-UV qui protège du soleil brûlant du Texas. On a mis des renforts en métal à tous les coins pour être sûrs qu’il soit bien robuste et sécurisé. Il y a des centaines de vis pour maintenir la double couche de grillage. Littéralement des centaines. J’ai utilisé du bois traité fait pour aller au sol que j’ai recouvert d’enduit. J’ai fait les côtés en fibre-ciment car c’est supposé protéger de la grêle et des objets projetés par le vent. J’ai beaucoup investi dans ce véritable Fort Knox pour gallinacées, si bien que je pensais pouvoir le garder éternellement. J’avais même acheté des poignées en forme de poule pour les portes du poulailler :
Pourquoi les poulaillers d’Omlet sont mieux que des poulaillers que l’on fait soi-même ?
L’expérience ne doit jamais être sous-estimée, surtout lorsque des vies sont en jeu
Omlet a été fondé en 2003 et n’a cessé d’innover depuis. Ce qui leur fait seize ans d’expérience dans la fabrication de poulailler. Seize ans à tout faire pour que les prédateurs ne puissent pas même attraper une seule plume de vos poules. Parmi les gens qui ont fait eux-mêmes leur poulailler, la plupart de ceux avec qui j’ai pu discuter, que ce soit sur des salons ou des forums comme BackYardChicken.com, sont des débutants et ignorent tout de la créativité et de l’incroyable détermination des ratons laveurs, des renards, voire des chiens du voisinage.
Quand vous achetez un poulailler Omlet, ces seize années de recherche et de développement visant à offrir aux poules le meilleur intérieur possible sont incluses dans le prix. Ils ont passé seize ans àperfectionner leurs poulaillers qui sont maintenant livrés aux quatre coins du monde. J’insiste vraiment là-dessus car c’est la principale raison pour laquelle j’ai opté pour un poulailler Omlet plutôt que d’en refaireun moi-même. Ils n’ont pas passé seize ans à faire et refaire le même modèle contrairement à la plupart des modèles des autres marques que vous pouvez acheter dans le commerce : ils les ont passés à innover constamment et à tout faire pour proposer le poulailler le plus sécurisé qui soit. En poursuivant la lecture, demandez-vous si quelques recherches Google, un groupe Facebook ou un post Pinterest dans mon cas peuvent rivaliser avec seize années d’expérience de terrain à vendre des milliers de poulaillers testés et approuvés partout dans le monde. Pensez aux poules que vous allez bientôt ramener chez vous et qui vont habiter le poulailler. Risqueriez-vous leurs vies pour un projet maison réalisé en un week-end ? Si vos enfants s’entendent bien avec vos poules, pensez au traumatisme qu’ils pourraient vivre si un beau matin ils découvraient qu’un raton laveur avait transformé le poulailler en scène de crime digne d’un bon NCIS, avec une poule sans tête dans le rôle de la victime. Le prix peut paraître élevé au premier abord, mais je peux vous assurer que ça en vaut largement le coup, d’abord pour la tranquillité d’esprit, mais également pour la propreté, le déplacement du poulailler et pour un tas d’autres raisons.
Fabriquer son propre poulailler peut sembler, de prime abord, être une solution économique, mais je peux vous dire que la première fois que vous trouvez vos poules démembrées par un raton laveur ou déplumées et à moitié dévorées par un renard, faire des économies ci et là sera la dernière de vos préoccupations. À quoi bon pleurer la perte de vos poules si c’est pour ensuite passer plusieurs jours à vous ruiner pour retaper votre poulailler ? De plus, si un prédateur parvient à pénétrer un enclos, il auratendance à y revenir régulièrement. Ils viendront tâter le terrain et essayer à nouveau de pénétrer dans le poulailler car ils savent qu’à l’intérieur, c’est buffet à volonté. Pourquoi ne pas les en empêcher dès la première tentative pour qu’ils ne reviennent pas par la suite ?
Matériaux
La plupart des poulaillers qu’on trouve sur Internet ou ailleurs sont en bois, traité ou non. Souvent, le bois est traité par imprégnation en autoclaves aux sels de cuivre pour quelques années de protection supplémentaires contre Mère Nature.
Cependant, le bois traité ne protège pas des déjections des poules, très riches en ammoniaque. Les poules ne séparent pas urine et excréments comme nous le faisons : elles mélangent les deux pour obtenir une substance hautement corrosive pour bon nombre de matériaux. Cela accélère la décomposition des composants en bois des poulaillers faits maison. Ceci doit absolument être pris en compte car du bois qui se décompose, c’est comme du bois qui moisit : il devient extrêmement friable, et personne ne veut que les prédateurs puissent gratter dans le poulailler comme dans du sable. Le seul moyen de contourner ce problème est d’être méticuleux et de remplacer les planches de bois au moindre signe de décomposition. Vous devrez donc acheter plus de matériaux, vous passerez du temps à retirer la moisissure et à réinstaller de nouvelles planches, sans parler du stress de vos poules qui auront sûrement du mal à supportiez que vous fassiez du bricolage chez elles.
Sachez qu’il existe des mastics et des peintures qui peuvent être utilisés sur le bois, traité ou non, mais pour les avoir testés, ils ne font que retarder l’inévitable car ils se décomposent eux aussi. De plus, je voudrais mettre en garde contre leur usage car ils représentent un véritable danger sanitaire pour vos poules. Elles mangent tout ce qui se trouve à portée de bec, donc quand la peinture ou le mastic commencera à s’effriter, elles mangeront les petits bouts qui se détachent. Je ne suis pas vétérinaire mais je pense pouvoir affirmer qu’ingurgiter de la peinture n’est pas vraiment recommandé.
Les poulaillers Omlet sont en plastique ultra rigide non-poreux et sont conçus pour résister aux forces de la nature et aux poules elles-mêmes. Les excréments corrosifs des poules n’affectent pas l’état ou la durabilité du poulailler. Il restera robuste pendant des décennies sans avoir besoin d’être réparé, remplacé ou rénové.
Je préfère vous conseiller de ne pas vous approcher des grillages souples pour poules : toutes les semaines, j’entends quelqu’un m’expliquer qu’il avait ce genre de grillage et que ses poules ont finies exterminées par un prédateur. Ces grillages sont très bien pour contenir vos poules à un endroit mais ne protègent absolument pas des prédateurs. Les ratons laveurs peuvent passer leur pattes à travers les mailles et faire un trou dedans en moins d’une heure. Les renards et les chiens du voisinage peuvent y faire des trous avec leurs crocs. Les serpents n’ont pas le moindre effort à faire pour passer entre les mailles.
On trouve aussi des gens qui utilisent du grillage galvanisé. C’est ce que j’utilisais moi-même quand j’ai construit mon premier poulailler et ça marche bien, pendant un moment. Car au bout d’un certain temps, il finit par s’affaisser, et il supporte mal le poids. Il protège bien des prédateurs au début mais il n’est pas complètement sûr. S’il y a la moindre coquille dans votre installation et si vous ne contrôlez pas régulièrement l’état du grillage, il peut facilement s’avérer inutile et vous devrez leremplacer.
L’enclos des poulaillers Omlet est fait en acier soudé. Je pourrais vous en dire plus à ce sujet, mais cette image parle d’elle-même :
Un poulailler déplaçable
J’avais la larme à l’œil le jour où j’ai dû abandonner mon poulailler imitation grange digne de Pinterest. En effet, on a vendu notre maison, et impossible de déplacer le poulailler sans louer un transpalette et toute une équipe pour le charger dans un camion.
Pour mon plus grand bonheur, ce n’est plus un problème avec les poulaillers Omlet. Ils sont amovibles une fois assemblés, et on peut facilement les démonter à tel point que les miens tiennent largement à l’arrière de mon pick-up. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait quand on a quitté l’Oklahoma pour aller vivre à Austin dans le Texas.
Enclos modulaire extensible
Quand on fait soi-même un poulailler, il est capital (mais parfois difficile) de savoir combien de poules il abritera. Ça n’a l’air de rien dit comme ça mais il existe une « mathématique des poules » que les éleveurs connaissent bien. J’y ai été confronté très tôt, et ce à mes dépens. Ce qui n’était au départ qu’un petit élevage modeste de trois poules s’est transformé en une horde de trente et une poules qui ne cesse de grandir. Notre poulailler/grange était prévu pour cinq ou six poules. Toute extension aurait été extrêmement coûteuse et aurait nécessité de scier des parties de la structure, ce qui aurait affaibli la structure du poulailler.
Notre enclos Omlet a pu s’agrandir en même temps que la famille et on économise déjà pour investir dans un autre Grand Enclos et l’ajouter à la structure. Attacher des extensions prend littéralement dix minutes. Grâce à sa modularité, tout ce que vous avez à faire est d’attacher l’extension à l’enclos existant.
Prix
Mon poulailler Pinterest m’a coûté environ $1 600 (1 400 €). On peut y mettre cinq poules qui auront largement assez de place et il n’a fallu que deux ans avant que les premiers problèmes n’apparaissent (j’ai dû rapidement remplacer certains éléments et lutter contre la décomposition du bois).
La plupart des poulaillers que vous trouvez dans le commerce vont de 200 à 1 000 €. Cependant, la majorité sont composés de bois, au moins en partie, et ce matériau va finir par vous lâcher et vous devrez le remplacer. Vous devrez donc régulièrement y consacrer une partie de votre budget.
Vous pourrez trouver des poulaillers en polymère mais aucun ne permet d’avoir un enclos attaché ou de l’agrandir avec des extensions si vous vous retrouvez avec plus de poules que prévu. Au final, vous aurez dépensé bien plus qu’avec les poulaillers Omlet pour quelque chose qui n’est pas conçu pour durer éternellement et qui n’a aucune flexibilité, contrairement aux produits inventés par Omlet.
On est tranquille car on sait que tout a été pensé.
Comme je l’ai déjà précisé plus haut, Omlet a plus d’expérience dans le domaine que n’importe quel bricoleur amateur. Ils ont résolu tous les problèmes que peuvent avoir les poulaillers. Avoir l’esprit tranquille en achetant un produit clé en main qui tiendra pendant des décennies, protègera vos poules et s’adaptera si la famille s’agrandit n’a pas de prix, surtout si ça vous permet d’éviter les pires mésaventures.
C’est une belle journée d’été – le soleil est de sortie et les fleurs colorées de votre jardin sont en pleine floraison. Les abeilles bourdonnent, les légumes prospèrent et les framboises n’attendent plus que d’être cueillies. Une brise agréable et rafraîchissante souffle légèrement à travers le bruissement des feuilles – et emporte avec elle ce bruit qui résonne.
Cot, cot !
Il y a quelques années, presque tout le monde pouvait profiter de ce bruit dans son propre jardin.
Cot !
Aujourd’hui, la plupart des gens ne l’entendent qu’au zoo ou à la télé.
Cot, cot !
Le gloussement est le son le plus relaxant que l’on puisse entendre pour égayer une belle journée. Votre petit groupe de poules, gloussant joyeusement dans votre jardin, vous fournira également des œufs frais et savoureux au quotidien.
Cette scène pittoresque vous semble-t-elle trop belle pour être vraie ? Un joli jardin avec de belles fleurs, des légumes et des fruits qui ne sont pas complètement picorés et abîmés par les poules qui vivent à proximité ? Cela est-il vraiment possible ?
Nous allons vous expliquer comment adapter votre jardin à des poules afin que vous puissiez réaliser votre rêve de devenir éleveur sans avoir à faire de compromis sur votre extérieur.
Enclos pour poules sécurisé
Le moyen le plus simple de protéger votre jardin est d’installer vos poules dans un endroit clôturé. Avec un enclos pour poules spacieux, vous éviterez que vos oiseaux n’atteignent vos fruits et légumes si précieux.
Cette option n’est pas toujours possible en raison de la forme, de la taille ou de l’inclinaison des jardins. Dans ce cas de figure, vous pouvez envisager un poulailler mobile. Ces poulaillers vous permettront de déplacer rapidement et facilement l’ensemble de vos poules pour leur donner accès à différents emplacements de votre cour ou de votre jardin.
Espace dédié
La chose la plus importante à prendre en considération est l’espace que vous souhaitez dédier à vos oiseaux dans votre jardin. Cela déterminera le nombre de poules que vous pourrez élever sans vous retrouver avec un espace extérieur surchargé.
Plus vous offrirez d’espace à vos poules, moins elles feront de dégâts. Au lieu d’être limitées à un petit espace pour gratter et picorer, elles se feront un malin plaisir de « tondre » votre pelouse et de vous débarrasser des parasites comme les limaces, les escargots et les chenilles qu’elles pourront rencontrer. Avec suffisamment d’espace, vos oiseaux ne détruiront pas votre jardin et resteront en bonne santé.
Races de poules
Un autre facteur important qu’il faut prendre en compte est la race des poules que vous souhaitez élever.
Les races hybrides sont généralement celles qui causent le plus de dégâts, car elles sont constamment à la recherche de nourriture comme source d’énergie, en raison de leur besoin de produire près d’un œuf par jour. Ces races de poules sont plutôt résistantes et faciles à élever pour des éleveurs novices. Cependant, les poules de race pure constituent un meilleur choix pour conserver un jardin en bon état.
En fonction de ce que vous recherchez chez une poule, et si les œufs ne sont pas l’élément le plus important de votre élevage, les races Bantam (miniatures) ou ornementales sont assez faciles à élever. Leur petite taille et leurs besoins énergétiques moindres limiteront les dégâts dans votre jardin. Voici quelques races populaires que vous pourriez envisager :
Ces races sont des oiseaux de compagnie agréables et réputés pour leur respect du jardin. Leurs œufs sont généralement très petits et la fréquence de ponte est assez faible (2 à 3 œufs par semaine).
Protégez vos parterres de fleurs et votre potager
Un moyen facile de protéger vos plantes est de fabriquer une espèce de serre en les recouvrant de plastique ou d’un filet pour empêcher les poules de les picorer.
Si vous n’avez pas cette possibilité, vous pouvez installer des plateformes surélevées dans votre jardin. La plupart des poules ne cherchent pas la nourriture située au-dessus du niveau de leur tête, elles ont donc tendance à épargner les plantes qui se trouvent dans des bacs surélevés.
Si vous n’avez pas de parterres surélevés ou si vous ne souhaitez pas entourer vos plantes d’arceaux, nous vous recommandons d’opter pour une clôture mobile afin de permettre à vos poules de se profiter librement du jardin, sans pour autant afficher leurs talents de paysagistes dans votre potager. Les filets à poules d’Omlet sont idéaux pour condamner certains accès à vos oiseaux. Ces filets, disponibles en rouleaux de 12, 21, 32 et 42 mètres, se fonderont dans le décor de votre jardin. En outre, cette clôture mobile est plus facile à installer qu’un enclos grillagé et présente de nombreux avantages, avec un filet anti-enchevêtrement, des poteaux ajustables et des badges réfléchissants pour vous aider à trouver l’entrée en cas d’obscurité.
Le filet à poules d’Omlet est équipé d’une entrée intégrée dotée d’un système de fermeture solide et facile à utiliser. Vous pouvez également régler la largeur de l’ouverture pour faciliter votre passage et placer l’entrée où vous le souhaitez en fonction de la disposition de votre clôture, que ce soit à une extrémité, en plein centre ou n’importe où ailleurs.
Plus haut que la plupart des clôtures pour poules, le filet Omlet mesure 1,25 m de haut. Grâce à cette hauteur généreuse, vous pouvez être certain que même les plus déterminées de vos amies à plumes ne pourront pas s’échapper de leur enclos. De plus, tous les poteaux sont ajustables afin de maintenir le filet bien tendu et sécurisé.
Offrez un véritable espace de bien-être à vos oiseaux
Les poules adorent creuser la terre sèche sous les buissons pour prendre des bains de poussière à l’abri et à l’ombre. Aidez-les à trouver leur emplacement préféré ou plantez quelques arbustes sans danger pour leur santé à un endroit de votre choix ; cela devrait les inciter à épargner les autres plantes de votre jardin. Un tel espace permettra non seulement de conserver les plumes de vos poules en parfait état, mais aussi de les garder en bonne santé et de bonne humeur.
Gardez un œil sur vos poules
Le meilleur moment pour laisser vos oiseaux en liberté est généralement lorsque vous êtes à proximité pour les surveiller. Vous pourrez ainsi les empêcher de faire trop de bêtises ou de s’attaquer à des plantes qu’elles ne devraient pas toucher. En jetant une poignée de maïs dans une zone aussi éloignée que possible des fleurs et des légumes de votre jardin, vous détournerez rapidement l’attention de vos poules de votre flore protégée.
Vous devrez tenir vos poules à l’écart de certaines plantes pour préserver leur état et leur productivité, mais aussi d’autres plantes spécifiques qui pourront représenter un réel danger pour leur santé. Voici une liste des plantes toxiques pour des poules :
Jonquilles
Azalées
Rhododendrons
Haricots crus
Fougères
Rhubarbe
Pommes de terre ou oignons crus
Tulipes
Cette liste n’est pas exhaustive. Assurez-vous donc que vos poules ne puissent jamais entrer en contact avec des plantes potentiellement dangereuses pour leur santé.
De nombreuses autres plantes de jardin sont parfaitement sans danger pour les poules et peuvent même constituer une source de nourriture. Les plantes que vos oiseaux peuvent manger sont les suivantes :
Herbes aromatiques telles que l’origan, le persil ou le romarin
Pissenlits
Trèfles
Tournesols
Pensées
Capucines
Lavandes
Soucis
Fleurs de courges
Les produits pour poules d’Omlet pour votre jardin
Chez Omlet, notre objectif est que vos poules se sentent comme des membres à part entière de votre famille. C’est pourquoi il est essentiel qu’elles puissent profiter du jardin autant que vous. Avec des accessoires tape-à-l’œil comme le perchoir sur pied ou la balançoire pour poules d’Omlet, vous pourrez intégrer le plaisir de vos poules dans la décoration de votre extérieur. Vos oiseaux pourront ainsi cohabiter avec votre jardin comme jamais auparavant.
Si vous êtes novice dans le monde merveilleux de l’élevage de poules, vous vous êtes probablement posé cette question au moins une fois : « Comment les poules font-elles pour pondre leurs œufs ? ». Eh bien, voici une description étape par étape de ce fascinant processus.
Étape 1 : la lumière
La ponte commence dans l’œil de votre poule. Lorsque les rayons du soleil le pénètrent, ils activent une glande photosensible, la glande pinéale, qui se situe juste à côté de l’œil. À son tour, la glande pinéale déclenche un système qui conduit à la production d’un œuf (appelé ovocyte) dans l’ovaire de la poule. Ce rapport à la lumière explique en partie pourquoi les poules pondent moins en hiver.
Étape 2 : le jaune
Les poules naissent avec deux ovaires mais l’un cesse de fonctionner dès leur naissance. Cela leur permettrait d’économiser à la fois de l’énergie et du poids et, tant qu’il fonctionne, un ovaire leur suffit amplement !
L’ovaire contient des milliers d’œufs potentiels, les ovules. Si l’on dissèque une poule, on peut observer tous ces ovules sous-développés à la naissance de sa colonne vertébrale. Lorsque la poule est en âge de pondre, certains de ces ovules mûrissent pour devenir des jaunes d’œufs. À ce stade, les ovules sont séparés les uns des autres, chacun dans son propre follicule. Cependant, quand l’un d’entre eux est prêt à sortir, il se débarrasse de son follicule et quitte l’ovaire en glissant le long du canal reproducteur, l’oviducte.
Ce processus, appelé ovulation, arrive en moyenne toutes les 25 heures et il recommence généralement une heure après chaque ponte.
Étape 3 : le blanc
Le jaune entre dans l’oviducte via l’infundibulum. C’est ici que se produit la fécondation si votre poule a été courtisée par un coq. Vous avez peut-être déjà remarqué un petit point blanc sur vos jaunes d’œufs. Il s’agit du blastodisque, la cellule femelle qui, une fois associée au sperme, donnera un embryon suite à la division cellulaire. Le fait que l’œuf ait été fécondé ou non ne change absolument rien à son trajet. Le blanc, également appelé albumen, se forme lorsque le jaune passe par le magnum et l’isthme de l’oviducte. Cette fine membrane permet de contenir le jaune et d’éviter qu’il ne se répande de partout. Les chalazes, deux cordons de tissus, veillent à ce que l’œuf soit correctement positionné dans l’albumen. Voilà qui commence à ressembler à un œuf, même s’il manque encore une partie essentielle : la coquille !
Étape quatre : la coquille
L’œuf reçoit sa coquille dans l’utérus grâce à la glande coquillière. Il s’agit de l’étape la plus longue de tout le processus, la coquille met environ 20 heures à se construire ! Avant que l’œuf ne sorte définitivement, une fine pellicule se forme autour de la coquille et agit comme un anti-microbes : il s’agit de la cuticule. Lorsque l’oeuf est prêt, la glande coquillière l’expulse de l’oviducte pour qu’il tombe dans le cloaque, lieu de rencontre des systèmes reproducteur et excréteur.
Notre tout nouveau distributeur de nourriture pour poules Caddi est la solution idéale pour donner des fruits et des légumes frais à vos poules. Le distributeur Caddi permet de ne pas mettre la nourriture directement au sol, ce qui est plus sain pour vos poules, plus propre pour l’enclos et évite le gaspillage et les invasions de nuisibles. Avantage supplémentaire non négligeable, vos poules seront séduites par l’expérience amusante et interactive offerte par le Caddi : elles devront se débrouiller pour aller récupérer leur nourriture dans le distributeur en mouvement.
Le Caddi mesure 20 bons centimètres de haut et 8 centimètres de diamètre. Son corps est fabriqué dans un acier soudé très résistant et il est doté d’un couvercle pour que la nourriture soit protégée de la pluie. Grâce à l’attache en nylon réglable, vous pourrez le suspendre dans tous types d’enclos, notamment dans celui des Eglus et dans le Grand Enclos pour poules Omlet. Une gamme de boules de nourriture pour poules énergétique et de grande qualité a été développée spécialement pour le Caddi. Les boules de nourriture Feldy ont été conçues pour être placées dans le distributeur de nourriture afin que les poules puissent les picorer. Affichant d’excellentes propriétés nutritionnelles, elles sont un moyen pratique de faire plaisir à vos poules. Grâce à ce complément alimentaire énergétique, vous verrez la santé et le plumage de vos poules s’améliorer au fil des semaines. Enrichi en calcium, il vous donnera également des coquilles d’œufs de haute qualité !
Vous vous demandez comment convaincre votre famille (ou vos colocataires) de vous laisser acquérir des poules ? Vous n’êtes pas seul. De nombreuses rumeurs circulent sur les poules et les soins dont elles ont besoin, ce qui explique la réticence de beaucoup de personnes. Néanmoins, comme c’est souvent le cas, la plupart de ces idées ne sont pas fondées. Voici nos meilleurs conseils pour convaincre vos proches de vous laisser élever des poules. En brisant les mythes les plus courants à propos de l’élevage de poules, votre famille finira par vous encourager à franchir le pas.
6 mythes à propos de l’élevage de poules
Démystifier certains mythes courants sur l’élevage de poules sera votre première étape pour convaincre votre famille. Bien que cette liste ne soit pas exhaustive, il s’agit des principales préoccupations soulevées par les familles qui envisagent d’élever des poules.
Mythe #1 : Les poules sentent mauvais
S’il est vrai que les fientes des poules ne sentent pas bon, les poules elles-mêmes n’ont pas d’odeur. Si votre poulailler est correctement nettoyé, vous n’aurez pas d’odeur nauséabonde provenant de l’installation de vos oiseaux. Tous nos poulaillers garantissent que la maison de vos poules reste fraîche et propre grâce à un nettoyage quotidien qui ne prendra que quelques minutes.
Vos poules se nettoieront en lissant leurs plumes et en prenant des bains de poussière. Pour le sol de votre enclos, choisissez un matériau qui absorbe les odeurs, comme des granulés de pin, du sable ou des pierres finement concassées. Ensuite, utilisez un nettoyeur haute pression ou de l’eau savonneuse sur les surfaces intérieures de votre poulailler une fois par semaine, et vous constaterez que vos oiseaux n’ont que peu ou pas d’odeurs.
Mythe #2 : Les poules prennent beaucoup de place
Cela dépend de la race de poules que vous élevez, mais la plupart d’entre elles n’ont pas besoin de beaucoup d’espace. Bien sûr, vos oiseaux seront plus heureux s’ils ont un maximum d’espace, mais il existe plusieurs options pour utiliser au mieux l’espace dont vous disposez. Les poulaillers mobiles vous permettent également de déplacer l’habitation de vos oiseaux vers l’endroit le plus adapté, ou de les relocaliser lorsque cela est nécessaire. Grâce à une structure mobile, vos poules pourront vous aider à tondre votre gazon ou à réguler la population d’insectes, et vous pourrez facilement les déplacer vers des zones ombragées en cas de fortes chaleurs.
Vous ne voulez pas que vos oiseaux accèdent à la totalité de votre jardin ? Des filets à poules ou des grands enclos d’extérieur vous aideront à délimiter leur espace en fonction de votre jardin.
Mythe #3 : Les poules sont bruyantes
Les personnes qui pensent que les poules sont bruyantes ont généralement l’image d’un coq en train de chanter. Néanmoins, bien que les coqs soient effectivement très bruyants, les poules se contentent simplement de petits bruits discrets, qui ne dérangeront pas le voisinage. Il arrive parfois que des poules émettent des sons plus forts, mais ces derniers sont souvent réservés aux cris d’avertissement. Lorsque les poules « sonnent l’alarme », c’est généralement parce qu’elles perçoivent une menace.
Certaines races sont plus bruyantes que d’autres. Si vous êtes préoccupé par le bruit, il est préférable de vous renseigner au préalable. Les poules Faverolles, les Padoues, et les Wyandottes font partie des races de poules les plus turbulentes qu’il est préférable d’éviter si vous craignez le le bruit. Parfois, certaines poules annoncent bruyamment qu’elles viennent de pondre un œuf. Il s’agit d’un bruit de courte durée, mais qui entraîne souvent le reste du groupe pendant quelques minutes. Ce comportement est plus fréquent chez les jeunes poules qui commencent à pondre.
Mythe #4 : Les poules seront la proie de prédateurs
Si vous avez des chiens ou des chats qui patrouillent dans votre jardin, vos poules ont très peu de risques d’être confrontées à des prédateurs. Et pour ceux qui voudraient s’attaquer à vos poules pendant la nuit, vous pouvez ajouter une porte automatique à votre poulailler pour les protéger lorsqu’elles se reposent.
Mythe #5 : Les poules vous empêcheront de vous absenter plusieurs jours
Les poules sont étonnamment autonomes, surtout lorsqu’on les compare à d’autres animaux de compagnie. Leurs principaux besoins sont les suivants :
Une habitation sûre
Un enclos sécurisé
Une alimentation adaptée à volonté
De l’eau fraîche
Une routine quotidienne bien rodée
Si ces conditions sont réunies, vous pouvez laisser votre groupe de poules en toute sécurité pendant la nuit. Et si vous devez vous absenter plus d’un jour ou deux, vous pouvez faire appel à un gardien de poules. Lorsqu’il fait particulièrement chaud ou que la température extérieure est inférieure à zéro, il est essentiel que quelqu’un vienne nourrir vos oiseaux et s’assurer qu’ils ont toujours de l’eau propre à leur disposition.
Prendre soin des poules au quotidien ne demande pas beaucoup de temps et, bien souvent, les personnes qui viennent s’en occuper sont heureuses d’être rémunérées en œufs frais. Vous pouvez généralement compter sur un voisin, un ami ou un membre de la famille pour venir prendre soin de vos poules en votre absence.
Mythe #6 : Les poules ont besoin d’un coq pour pondre des œufs
Il s’agit de l’une des idées fausses les plus répandues au sujet des poules. Mais pour en finir une fois pour toute avec ce mythe, sachez que les poules n’ont absolument pas besoin d’un coq pour pondre des œufs. La plupart d’entre elles ovulent toutes les 24 à 36 heures, ce qui signifie qu’elles peuvent pondre un œuf environ tous les jours et demi, avec ou sans coq.
Les coqs ne sont nécessaires que si vous voulez des œufs fécondés à incuber ou à vendre. La plupart des régions réglementent la présence de coqs en raison de leur chant, alors pensez à vous renseigner pour connaître les normes relatives à l’élevage de poules dans votre jardin.
Convaincre votre famille
Il est maintenant temps de présenter tous les avantages des poules pour leurs propriétaires. La plupart des poules sont sociables et créent des liens avec leurs éleveurs – certaines sont même capables d’apprendre des tours. Mais au-delà de la personnalité, il y a beaucoup d’autres avantages à avoir des poules à la maison.
Œufs frais
La raison la plus évidente d’élever des poules à la maison est probablement la perspective de fournir des œufs frais à toute la famille. La différence entre les œufs achetés dans le commerce et les œufs frais est saisissante. Il suffit généralement de constater la différence entre ces deux types d’œufs pour être pleinement convaincu de la valeur nutritionnelle supérieure des œufs frais.
Pour montrer à votre famille la différence entre ces deux types d’œufs, il suffit de casser un œuf frais dans un bol à côté d’un œuf acheté en magasin. Vous remarquerez immédiatement que les œufs achetés dans le commerce sont plus légers et plus minces, tandis que les œufs frais ont un jaune profond et éclatant, ainsi qu’une consistance plus épaisse.
Aide au jardinage
Les poules peuvent être d’une grande aide dans votre jardin. Elles fournissent un engrais naturel grâce à leurs excréments et, si vous utilisez un tracteur à poules pour les déplacer, elles pourront même labourer votre sol et vous débarrasser des parasites tels que les limaces, les fourmis, les coléoptères, les araignées et même les scorpions.
Vous pouvez placer stratégiquement des filets à poules ou des enclos dans votre jardin pour faire en sorte que vos oiseaux vous débarrassent des broussailles et des mauvaises herbes qui s’y trouvent. Enfin, grâce aux poulaillers mobiles, vos poules pourront brouter différentes parties du jardin et vous faciliter la tonte.
Vos poules seront de véritables animaux domestiques avec Omlet
Comme tout autre animal de compagnie, les poules demanderont du temps et des responsabilités, il est donc normal que les familles qui en achètent s’en occupent correctement. Avec des produits de qualité comme ceux proposés par Omlet, vous pourrez démarrer votre élevage dans de bonnes conditions et garder vos poules heureuses et en bonne santé pendant des années. Nos poulaillers, nos jouets et nos enclos sont tous conçus pour accompagner les poules et leurs propriétaires tout au long de leur vie dans les meilleures conditions possibles.
Chez Omlet, nous recevons souvent des appels de personnes qui veulent se lancer dans l’élevage des poules et qui cherchent des conseils avant de débuter. « Que mangent les poules ? » et « Comment puis-je les protéger des prédateurs ? » sont les deux questions qui nous sont le plus fréquemment posées. Une autre revient aussi régulièrement : « Est-il nécessaire de fermer la porte de mon poulailler Eglu à la nuit tombée ? »
L’interrogation est pertinente car il est vrai qu’ajouter une nouvelle tâche dans un quotidien déjà bien chargé peut vous décourager d’adopter des poules. Malheureusement pour les éleveurs de poules, comme c’est le cas pour la plupart d’entre nous, les poules n’aiment pas dormir la porte ouverte. Il est donc préférable de fermer leur poulailler une fois la nuit tombée.
Cependant, nous n’avons jamais dit que c’était à l’éleveur de s’en charger ! Avez-vous déjà pensé à une porte automatique ? Vous en rêviez et, pour votre plus grand bonheur, Omlet l’a fait, en lançant récemment sa nouvelle Porte Automatique, qui mettra fin à tous vos problèmes.
Bien que les poulaillers Eglu aient été conçus pour que vos poules restent au chaud en hiver grâce à une isolation à double paroi (similaire à un double vitrage), si vous laissez la porte du poulailler ouverte, vous risquez de faire pénétrer le froid et de retrouver vos œufs gelés et vos poules malades au petit matin. C’est la raison pour laquelle nous vous recommandons d’enfermer chaque soir toutes vos poules à l’intérieur de leur poulailler Eglu en utilisant la poignée située sur le dessus (que vous n’aurez qu’à soulever et tourner).
S’il est important de fermer la porte pour mettre vos poules à l’abri du froid, cela est aussi essentiel pour les protéger des prédateurs. En effet, la plupart des prédateurs – renards, ratons laveurs, coyotes – attendent patiemment que la nuit tombe pour passer à l’attaque ; néanmoins, vous pouvez très facilement mettre vos poules en sécurité en fermant simplement la porte de votre Eglu.
Vous avez donc compris qu’il est indispensable de fermer le poulailler pour la nuit. Évidemment, nous avons conscience que tout le monde ne peut pas se payer le luxe d’être à la maison au coucher du soleil pour s’en occuper (notamment les personnes qui rentrent tard du travail). Voilà pourquoi nous avons récemment développé une porte automatique capable de s’adapter à tout type d’habitation, qu’il s’agisse d’un poulailler Eglu Cube ou d’un poulailler en bois ou en grillage.
Comme le ferait un concierge, la Porte Automatique veillera à ce que vos poules soient toujours en sécurité une fois la nuit tombée, même si vous rentrez tard. Selon le mode que vous choisissez – luminosité ou horaire –, la Porte Automatique Omlet s’ouvrira et se fermera à l’aube et au crépuscule ou aux horaires spécifiques que vous aurez programmés. En plus de proposer plusieurs modes d’utilisation, la Porte Automatique est également équipée d’un capteur de sécurité qui détecte toute entrave à la fermeture et qui évitera que vos poules ne se blessent si elles décident de s’arrêter au milieu du chemin.
Les avantages de la Porte Automatique Omlet :
Facile à installer, aucun entretien nécessaire
S’active selon la lumière ou en fonction des horaires programmés
Fonctionne avec des piles
S’adapte à tous les poulaillers en bois
Améliore la sécurité et l’isolation du poulailler
Compatible avec le poulailler Eglu Cube
Fonctionne par tous les temps
Équipée de capteurs de sécurité
Peut être fixée sur tous les enclos ou grillages.
Pour résumer, nous vous recommandons vivement de fermer la porte de votre poulailler pour protéger vos poules du froid et des prédateurs, et cette tâche peut être facilement réalisée à votre place grâce à une Porte Automatique.
Si vous n’êtes toujours pas convaincu, jetez un coup d’œil à ce commentaire de l’un de nos clients :
« Merci Omlet pour ce produit fabuleux ! La porte est arrivée rapidement, très bien emballée et mes inquiétudes quant à l’installation se sont vite envolées : j’ai réussi à l’installer toute seule ! La porte est facile à programmer et me permet de garder mes poules en sécurité jusqu’au matin. Plus besoin de me lever aux aurores pour les faire sortir et mettre fin à leurs piaillements ! » – Maryse
Tant que vos poules pondent, vous pouvez faire éclore des œufs toute l’année. Cependant, la saison la plus propice à l’incubation est le printemps. Faire éclore les œufs de vos poules et élever leurs poussins est l’une des activités les plus gratifiantes et les plus stimulantes qui soit. Quoi de plus excitant que de voir grandir les poussins en sachant qu’ils vont devenir de belles poules élevées dans les meilleures conditions ? Normalement, la période d’incubation dure 21 jours. Le moyen le plus sûr de couver des œufs fertilisés est de le faire artificiellement à l’aide d’un incubateur. Cela vous permet de maximiser les chances d’avoir des poussins en bonne santé. Vous trouverez ici un guide pas à pas pour incuber vos œufs correctement. Bonne lecture !
1. Pensez sur le long terme
Avant de commencer, vous devez savoir ce que vous aller faire avec vos poussins une fois les œufs éclos. Dites-vous que, entre les œufs non-fertilisés et les éventuels incidents qui peuvent survenir durant l’incubation, 25 à 50 % des œufs ne donneront pas de poussin. Parmi ceux qui vont éclore, environ la moitié seront des poules, l’autre moitié des coqs. Si les premières ne posent généralement pas de problème, vous devrez savoir ce que vous aller faire des mâles car les coqs sont moins utiles et peu de gens en ont besoin – difficile donc de les refiler à vos voisins. Pour la majorité des races, les coqs n’aiment pas vivre à plusieurs : ils se battront vigoureusement s’ils ne sont pas complètement séparés les uns des autres.
2. Procurez-vous des œufs
Vous devrez ensuite vous assurer autant que faire se peut que les œufs ont bien été fécondés. Vous pouvez vous les procurer chez un éleveur ou un fermier dont vous ne doutez pas de la qualité du travail. Suivant les races, les œufs peuvent coûter relativement cher. Un éleveur ne pourra jamais vous garantir à 100 % que ses œufs sont fécondés, mais en général, si le prix est élevé, c’est qu’ils auront des chances de l’être. Toutefois, attention aux arnaques, surtout sur Internet !
Les œufs ne doivent ni être difformes ni avoir de défaut visuel quelconque. La moindre fêlure dans la coquille doit vous faire renoncer à l’achat immédiatement. Même le plus petit défaut peut avoir des conséquences comme des difficultés pour le poussin à briser la coquille de l’œuf pour en sortir, des malformations, voire un arrêt du développement de l’embryon.
Une fois que vous avez vos œufs, nettoyez-les avec du désinfectant pour œuf. La coquille est poreuse et laisse passer l’eau et l’oxygène pour l’embryon. S’il y a la moindre toxine ou bactérie à la surface, elle peut l’endommager.
3. Tenez un journal
Il peut être très judicieux de tenir un journal de bord. Cela implique de numéroter les œufs et de garder une trace de leur poids quotidiennement. Un œuf qui se développe va graduellement perdre du poids durant l’incubation, environ 10 à 15 % en tout. Si l’un d’entre eux ne perd pas de poids, cela veut certainement dire que l’embryon ne se développe pas.
4. Procurez-vous un incubateur
Chaleur tournante
Choisissez votre incubateur avec soin. Certains, comme le Brinsea Mini II, ont un mécanisme de chaleur tournante intégré. Le système de rotation automatique des œufs peut être un plus pour limiter les efforts et le temps passé à s’en occuper. Chaque œuf doit être retourné toutes les 90 minutes pour que l’embryon soit toujours bien positionné dans la coquille. Une poule pondeuse les retourne toute seule en se déplaçant dans le nid, et la rotation automatique permet de bien reproduire les conditions réelles de la couvaison. Sans cette option, vous devrez retourner les œufs manuellement dans l’incubateur. Notez que le fait de marquer les œufs vous permet d’être certain que vous n’en oubliez pas un ou deux.
Contrôle de la température
Un bon incubateur maintiendra tout seul une température stable. La température idéale pour couver des œufs est 37,5°C et les bons incubateurs sont équipés d’une alarme qui sonnera si la température s’éloigne trop de cette valeur. La température ambiante de la pièce dans laquelle il se trouve est une donnée cruciale car elle impacte grandement celle à l’intérieur de l’incubateur. Vous devrez l’ouvrir tous les jours pour contrôler vos œufs, qui ne doivent pas subir un choc thermique trop important à ce moment-là – cela pourrait tuer le fœtus. Il est recommandé d’utiliser une pièce d’une température d’environ 25°C et surtout sans courant d’air.
Contrôle de l’humidité
Un incubateur de bonne qualité fera en sorte de maintenir un taux d’humidité convenable. Ce taux doit être situé autour de 40-50 % mais doit augmenter à partir du 19e jour pour ramollir la coquille et faciliter l’éclosion. Certains incubateurs, comme le Brinsea Mini II, sont équipés de deux réservoirs d’eau : un à remplir tous les jours et l’autre à partir du 19e jour. Sur ce modèle, ils sont situés à l’extérieur de l’incubateur, ce qui vous permet de ne pas l’ouvrir trop souvent. La condensation qui se forme dans l’incubateur au bout de quelques jours est parfaitement normale.
5. Les soins réguliers
Refroidissement
Le septième jour est un palier important : vous devrez désormais refroidir les œufs 30min par jour, de préférence à heure fixe. Certains incubateurs sont équipés d’un ventilateur que vous pouvez programmer à votre guise. Si le vôtre n’en a pas, vous devrez les refroidir manuellement en les sortant de l’incubateur. La différence de température ne doit pas être trop importante, 2 à 5°C d’écart suffiront.
Un œuf dont l’embryon se développe conserve sa température même s’il est exposé à l’air libre. C’est comme ça qu’une poule sait si un œuf qu’elle couve est en développement ou non : lorsqu’elle quitte le nid pour aller boire ou manger, un œuf mort se refroidit presque instantanément et aura perdu sa chaleur à son retour. Elle profite ensuite de sa découverte pour s’en débarrasser.
Mirage
Le mirage consiste à inspecter l’intérieur de l’œuf avec une lampe adaptée. Vous devez commencer à le faire au plus tard au 7e jour. Si un œuf n’a pas montré de signe de développement au 7e jour, il n’incubera pas. Vous devez retirer ces œufs de l’incubateur car en cas contraire ils finiront par se décomposer. À partir du 7e jour, vous devez continuer à les inspecter régulièrement. Inutile de le faire tous les jours, car vous ne verrez pas vraiment d’évolution d’un jour à l’autre, mais vous pouvez les regarder tous les trois ou quatre jours. Le mirage et la pesée des œufs sont deux bons indicateur pour voir si vos œufs se développent ou non.
Entre le 7e et le 19e jour, vous devez garder votre routine : refroidissement, pesée et mirage occasionnel.
6. Éclosion
Le deuxième palier important est celui du 19e jour. Vous devez arrêter de retourner les œufs et de les refroidir. Mettez un tapis antidérapant pour éviter que les poussins ne glissent en faisant leurs premiers pas à l’extérieur. Vous devrez également augmenter l’humidité pour atteindre environ 65 %. Avec l’incubateur Brinsea, vous n’avez qu’à remplir le second réservoir d’eau.
À partir d’un moment, les œufs vont se mettre à bouger légèrement : le poussin se replace dans le bon sens pour pouvoir sortir. Vous serez tenté de contrôler les œufs toutes les deux minutes, mais mieux vaut les laisser tranquilles et y jeter un œil de temps en temps (toutes les six heures environ).
Vers le 20e jour, les poussins devraient faire un petit trou dans l’œuf. N’essayez pas de les aider en agrandissant le trou ou en brisant la coquille : ils le feront d’eux-mêmes au moment opportun. Ils vont aussi profiter de ce temps pour finir de consumer tous les nutriments qui restent dans la coquille, il est donc très important de ne pas les faire sortir trop tôt.
La plupart des races de poules ont une incubation de 21 jours, une poignée seulement voit cette durée passer à 20 ou 22 jours. N’aidez pas les poussins à sortir de l’œuf, ils y arriveront sans votre aide – c’est leur première épreuve de force. N’intervenez que si l’un d’entre eux a vraiment du retard par rapport à ses congénères ou si la coquille est vraiment très épaisse et que le poussin a beaucoup de mal à sortir même après un certain temps.
Une fois que les poussins sont tous sortis, laissez-les dans l’incubateur pendant 24h. Ils seront bien repus grâce aux restes de nutriments qu’ils ont trouvés dans leur œuf. En plus, l’incubateur leur permet de profiter d’une température et d’une humidité optimales.
Vous pouvez regarder notre vidéo sur l’incubation pour voir à quel point ça vaut le coup de faire éclore des œufs !
Nathalie tient le compte Instagram My Backyard Paradise. Avec l’aide de son mari et de ses trois filles, elle s’occupe de sa « petite ferme de jardin » chez elle en Belgique. Les magnifiques photos qu’elle partage avec ses followers en témoignent : il s’agit bien d’un petit paradis. En juin 2018, elle décide d’agrandir sa ferme en y ajoutant trois poules de réforme, ces poules sauvées de justesse de l’abattoir. Suivez son aventure grâce au double album-photo qu’elle a tenu spécialement pour nous !
Découvrez la première partie de ses aventures ici.
Semaine 3
À ce stade, je donnais toujours aux poules de l’Alfamix (un mélange de graines, de granulés et d’amphipodes) et des granulés. Il était temps de les sevrer des granulés, la seule nourriture qu’elles aient connue avant qu’on ne les sauve. Pendant un mois, on a gardé seulement l’Alphamix, puis on les a nourri avec la même nourriture que nos autres poules. Elles ont également accès à un grand pré où elles peuvent trouver quelques friandises supplémentaires.
Il fallait aussi faire quelque chose pour leurs griffes. D’habitude, mieux vaut ne pas s’en occuper et laisser les poules se faire les griffes naturellement… Mais là, on devait retirer le purin qui s’était coincé dessous. On leur a trempé les pattes dans de l’eau tiède et on les a nettoyées. Ça nous a prit plus d’une demi-heure par poule. Nos canards sont venus nous donner un coup de main et en ont profité pour prendre un bain ! Après ça, on a donné une friandise aux poules pour les récompenser. C’est la saison des fraises, donc j’en ai coupé quelques unes en petits morceaux. Mon mari disait que nos nouvelles poules n’étaient pas encore capables de manger des fraises car elles n’étaient pas habituées à ce genre d’aliments, mais une fois coupées en petits morceaux, elles n’en n’ont fait qu’une bouchée. Petit à petit, on les a habitué à d’autres aliments. Nos poules ont toujours eu un bon apport en fruits et légumes, surtout avec les parties de légumes qu’on ne cuisine pas ou les restes des repas pour l’école de nos enfants… On préfère les donner aux poules plutôt que les mettre au compost.
On est passé à deux œufs par jour. Une des poules s’est brusquement arrêté de pondre, mais on ne lui en veut pas. C’est la nature, on doit faire avec et respecter son « choix ».
Cette semaine, elles ont connu leurs premières pluies. Par chance, ma fille prend extrêmement soin des poules et voulait s’assurer qu’elles soient bien abriter. Quand elle est allée vérifier si tout allait bien, elle les a trouvées dans l’enclos, immobiles et trempées. Elle aussi était trempée quand elle est revenue me voir. Elle me demande de mettre les poules dans l’Eglu, « sinon elles comprendront jamais, maman ! ». Nos enfants sont très impliqués et pensent que les poules pondeuses sont maltraitées par l’industrie. Ils me disent que la prochaine fois, on devrait en sauver une cinquantaine ! Pas sûre que nos voisins trouvent l’idée intéressante… Nos enfants doivent aussi comprendre que la nature a un rythme et que les poules pondent moins d’œufs en hiver, ce qui ne veut pas dire qu’elles doivent mourir pour autant ! On mangera moins d’œufs et on en mettra au congélateur pour pouvoir faire des gâteaux plus tard. En tout cas, on n’achètera pas d’œufs cet hiver !
Semaine 5
Nos poules commencent vraiment à nous reconnaître, elles savent désormais qu’on leur apporte des friandises. Il est temps de les présenter au reste de la famille ! Les autres poules n’ont pas pu se promener librement hors de leur enclos depuis qu’on a eu les poules de réforme car le risque qu’elles leur apportent des parasites était trop élevé. Elles ont enfin pu retrouver les plaisirs du jardin et étaient très curieuses de rencontrer leurs nouvelles amies aux plumes marron ! À l’inverse, ces dernières étaient peu confiantes et restaient groupées entre elles au milieu de leur enclos. On a passé la semaine à faire en sorte qu’elles puissent s’habituer les unes aux autres. On aimerait pouvoir les mettre toutes dans un grand enclos. En peu de temps, elles se sont habituées aux autres poules et ne font même plus attention quand dix d’entre elles grattent le sol à leurs côtés.
Comme elles font maintenant partie de la famille, il a fallut leur trouver des noms. On a toujours cherché des noms ensemble, et cette fois, on s’est mis d’accord pour leur donner les noms de membres de la famille royale belge – ces poules seront nos plus grosses pondeuses, elles méritent donc du respect. On les a appelées Louise, Elizabeth et Mathilde. Elles n’ont plus peur et à ce stade elles ont commencé à manger directement dans nos mains. On s’adresse à elles calmement, ce qui permet de ne pas les stresser. Elles commencent à reconnaître nos voix et à les associer à la nourriture. En plus des légumes, on leur donne des restes de nos repas, comme du riz ou des pâtes (qu’elles aiment beaucoup). Elles continuent à nous pondre deux œufs par jour !
Deuxième mois
Ce fut enfin le moment de déplacer l’Eglu dans le verger, la cour de récré de nos poules. On a ouvert la porte du poulailler… Les poules sont restées à l’intérieur, mais notre faverolles, gourmande comme elle est, a voulu tester leur nourriture et s’est frayée un chemin dans l’enclos. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, les trois poules l’ont attaquée ! Mes enfants étaient choqués, ils ne s’y attendaient pas du tout. Ça ne m’a pas trop inquiétée car je sais que ça finira par s’arranger et qu’elles sont suffisamment en bonne santé pour pouvoir se défendre. Il suffit de leur laisser quelques jours pour s’habituer les unes aux autres.
Elles ont fini par mettre le nez dehors pour explorer le verger. Elles restaient groupées toutes les trois et les autres poules n’allaient pas à leur rencontre. Mais le plus dur les attendait : elles allaient devoir dormir dans le grand poulailler avec leurs futures congénères. Une fois la nuit tombée, on les a sorties de leur Eglu pour les mettre sur un perchoir du grand poulailler. Mieux vaut faire ça quand il fait nuit noire pour éviter qu’elles ne se battent. Cela permet également aux poules de toutes avoir la même odeur au petit matin. On a laissé la porte automatique fermée pendant deux jours, ce qui leur a permis d’établir la hiérarchie, l’ordre dans lequel elles se nourrissent et de s’habituer à leur nouvel environnement.
La transition s’est très bien passé, mais elles ne laissent pas les coqs s’approcher d’elles ! D’ailleurs elles sont largement prioritaires sur lui pour la nourriture. Au bout de deux jours, on a rouvert la porte et fait sortir tout ce petit monde dehors. Les trois poulettes étaient un peu hésitantes au début mais elles ont fini par sortir du poulailler pour voir ce que leurs nouvelles amies faisaient. Le seul problème avec nos trois nouvelles poules est qu’elles aiment bien rester dehors tard, après que la porte automatique ne se soit fermée. Mon mari a pris une lampe-torche pour aller les chercher et les rentrer dans le poulailler avec les autres, mais on ne va pas faire comme ça toutes les nuits… On part en vacances bientôt et on aimerait bien qu’elles rentrent dedans d’elles-mêmes. Au lieu de les mettre dans le poulailler, on a fini par simplement ouvrir la porte quand elles voulaient rentrer. Au bout de quelques jours, elles ont fini par entrer dans le poulailler avant que la porte ne se referme. On peut donc partir en vacances sans se faire de soucis !
J’ai remarqué que depuis qu’elles ont décidé de dormir dans le poulailler, elles ont vraiment trouvé leur place au sein du groupe. Elles dorment même sur les perchoirs les plus hauts. On a aussi constaté qu’elles pondent moins qu’avant – on ne ramasse plus qu’un œuf par jour, ce qui est étonnant car on entend clairement deux poules glousser. La plus jeune de nos filles a décidé de les surveiller de près. Après avoir passé une demi-journée dans le verger, elle a pu fièrement nous annoncer qu’elle avait trouvé l’endroit où l’une d’entre elles pondait ses œufs. Elle avait un nid top secret, un vrai trésor de pirate qui contenait sept œufs ! Après avoir retiré les œufs et les branches qui constituait le nid, la poule qui l’utilisait a fini par pondre ses œufs dans le poulailler.
Trois mois plus tard
Avec mon mari, on a pris des vacances séparées pour pouvoir surveiller les poules et ramasser les œufs. On a toujours un peu peur quand on rentre chez nous car il y a un renard qui rôde dans les parages. Mais elles sont toujours là ! On a un abreuvoir automatique, elles ont plein de nourriture et avec toutes les prunes, les pêches et les pommes qui tombent des arbres, leur alimentation est très variée ! Rien de tel que des poules heureuses et un seau rempli d’œufs frais. Toutes nos poules peuvent maintenant se balader à leur guise dans le jardin quand on est chez nous. Nos trois poules de réforme sont devenues les plus aventureuses. Les autres poules n’avaient jamais prêté attention au tas de compost mais elles, elles l’ont déjà repéré et le retournent de temps en temps. Ce sont les seules poules qui entrent dans la cuisine. Quand on prend nos repas dehors, l’une d’entre elles saute même parfois sur la table… Elles savent bien nous divertir !
On est à la fois rassuré et fier que ces poules se soient si bien faites à une vie normale. L’été ne fut pas une partie de plaisir pour nos animaux… Il a fait très chaud et il n’a presque pas plu, ce qui d’habitude les aide à rester au frais. Mais grâce aux soins méticuleux et à l’attention qu’on leur a apportés, elles s’en sont bien sorties.
Les trois poulettes ont maintenant fière allure et font indiscutablement partie de la famille. Elles sont très bien apprivoisées et sont toujours les premières à venir vers nous pour se faire chérir et qu’on les prenne dans nos bras. Leur curiosité est incroyable, tout comme leur passion pour les lacets colorés… Elles ont arrêté de pondre pour focaliser leur énergie sur la mue. On leur donne des muffins pleins de protéines pour les aider dans le processus.
Dans quelques semaines, elles auront un beau plumage reluisant. La seule chose qui pourra nous faire dire qu’il s’agissait de poules de réforme sera leur bec raccourci !
Si vous voulez adopter des poules de réforme, n’hésitez pas à contacter des associations près de chez vous. Vous pouvez par exemple contacter Les Poules Heureuses ou Poules Pour Tous suivant votre région. Ces associations sont souvent à but non-lucratif et luttent pour la survie de poules qui ne méritent pas un si triste destin.
Nathalie tient le compte Instagram My Backyard Paradise. Avec l’aide de son mari et de ses trois filles, elle s’occupe de sa « petite ferme de jardin » chez elle en Belgique. Les magnifiques photos qu’elle partage avec ses followers en témoignent : il s’agit bien d’un petit paradis. En juin 2018, elle décide d’agrandir sa ferme en y ajoutant trois poules de réforme, ces poules sauvées de justesse de l’abattoir. Suivez son aventure grâce au double album-photo qu’elle a tenu spécialement pour nous !
S’il nous manquait quelque chose dans notre ferme, c’était bien une poule pondeuse capable de pondre ses 300 œufs par an. En automne, nos poules pur-sang n’ont pas été très productives. Elles préféraient passer du temps à revitaliser leur plumage, attendant que les jours se rallongent pour se remettre à pondre. L’an dernier, on n’a pas eu d’œuf pendant plus de trois mois alors qu’on avait dix poules ! Il fallait se rendre à l’évidence : si on voulait des œufs en automne, on avait besoin de poules pondeuses.
Pour nous procurer nos poules, on passe systématiquement par des éleveurs amateurs ou un petit commerçant, ce qui nous permet de voir les poules et leurs conditions de vie : on peut vérifier qu’elles aient accès à de l’herbe, de l’eau fraîche et un habitat décent. Malgré tout, on aime bien l’idée de sauver des poules de l’abattoir et de leur donner une seconde vie dans notre jardin. En batterie, les poules ne vivent pas plus que 16 mois car leur corps a ensuite besoin de se reposer, ce qui veut dire qu’elles arrêteront de pondre et entraînent une perte pour l’industrie. En plus de ça, la production d’œufs diminue également à chaque mue, ce que les industriels ne tolèrent pas !
C’est donc ce qu’on a fait. La première étape fut de trouver un organisme permettant de sauver des poules de réforme. On a d’abord pensé à passer par www.redeenlegkip.be (‘Sauvez une poule de batterie’), un site belge qui permet d’acheter ou d’adopter une poule pondeuse. Si vous en adoptez une, vous versez une contribution mensuelle de 5€ et vous avez 24 œufs par mois en retour. Si vous en achetez une, ils la récupèrent avant qu’elle ne parte pour l’abattoir et lui prodiguent les premiers soins si nécessaire. Cependant, on voulait s’occuper des poules nous-mêmes. En poursuivant mes recherches, je suis tombée sur un autre site belge, www.lespoulesheureuses.org (également actif en France depuis peu). Avec eux, vous allez récupérer vous-même votre poule, ce qui vous permet d’avoir l’adresse et le code (qui apparaît sur les œufs) de la société.
On a ensuite dû attendre le bon moment. Il vaut mieux sauver une poule pendant une période de l’année où elle pourra facilement récupérer. En général, les poules de réforme n’ont pas beaucoup de plume et certaines ne sont jamais sorties de leur grange, dans laquelle la température descend très rarement en-dessous de 18°C ! La plupart n’ont jamais connu la pluie, donc il ne faut pas trop les brusquer avec les éléments – elles peuvent être très sensibles au vent ou aux courants d’air. Elles ont déjà eu des conditions de vie difficiles, si en plus elles tombent malades…
Semaine 1
16 juin Finalement, en 2018, j’ai franchi un cap. J’ai réservé trois Isa Brown dont les œufs étaient marqués du chiffre 2, c’est à dire qu’ils étaient certifiés comme « issus de poules élevées au sol ». Et là, vous vous dites « comment ça, des poules élevées au sol ? »
Dans l’industrie, cette dénomination, bien que n’étant pas la « pire » (le chiffre 3 indique des poules de batterie), désigne des poules ayant passé leur vie à l’intérieur d’une grange ou d’un entrepôt. Elles ont des perchoirs, des pondoirs, des griffoirs et le sol est recouvert de paille. Il y a maximum neuf poules par mètre carré et le débecquage y est autorisé. Pour des poules « en liberté » (car elles sont techniquement libres), on est bien loin de conditions de vie optimales…
Ma fille de 9 ans m’a accompagnée pour aller récupérer les poules. Je l’ai prévenue avant d’arriver qu’elles risquaient d’être en mauvaise santé, qu’elles ne ressembleront pas à celles qu’on a chez nous, qu’elle ne pourra pas les prendre dans ses bras pour leur faire des câlins et qu’on devra s’occuper d’elles en priorité. En arrivant sur place, on s’est aperçu qu’on n’était pas les seuls à venir acheter des poules : un couple de personnes âgées sont venus prendre deux poules et un homme avec une cinquantaine de cages était également présent. Après nous, les gens continuaient d’arriver. Je finis par demander à un membre du personnel si on peut avoir trois poules. Il a vu que j’étais avec ma fille et est parti nous les chercher. On a bien entendu interdiction d’entrer dans l’entrepôt ou de le prendre en photo. Les trois poules qu’on nous a ramenées avaient meilleure allure que celles qu’avait récupérées le couple avant nous – les nôtres ont encore beaucoup de plumes. Peut-être que le vendeur ne m’aurait pas donné ces poules s’il n’avait pas vu ma fille, ce qui m’aurait permis de me faire une impression peut-être plus honnête des conditions de vie des poules de réforme. Après avoir payé 3€ par poule, leur nouvelle vie va enfin commencer. Chez moi, tout était prêt pour les accueillir. Après dix minutes de route, on s’est regardé, ma fille et moi : il y avait une odeur dans la voiture. Pas l’odeur classique de fumier, plutôt une odeur chimique, synthétique. Les poules ne faisaient pas un bruit, j’espérais qu’elles allaient survivre à un trajet d’une heure en voiture…
Une fois chez nous, on les a inspectées méticuleusement. Elles étaient paralysées… Étaient-elles transites de froid ? De peur ? Elles avaient encore des plumes mais leur plumage était terne, moins brillant que celui d’une poule en bonne santé. Leurs plumes étaient toutes emmêlées et celles de la queue n’avaient pas fière allure. Leurs yeux étaient blancs et leur crête très pâle. Leurs griffes étaient courbées et bien trop longues, et leurs pattes couvertes de purin : elles n’avaient visiblement pas eu le temps de bien se faire les griffes… Elles ont le bout du bec coupé et malheureusement cette opération très douloureuse a lieu quand la poule n’est qu’un poussin d’une dizaine de jours, simplement pour qu’elle ne s’arrache les plumes (ce que les poules font quand elles sont stressées, par exemple si elle ne peuvent pas chercher de la nourriture dans l’herbe).
La première chose à faire fut de les traiter contre les parasites comme les poux ou les vers. On utilise de la terre de diatomée, un produit naturel qui lutte contre tout type de parasites. Pour l’instant, elles devaient être mises en quarantaine. On les a donc installées dans notre Eglu Classic d’Omlet. Il est équipé d’un enclos de 2m et il se déplace facilement, ce qui nous permet de les faire se promener sur de l’herbe fraîche tous les jours. En plus, il se nettoie très rapidement. On a soulevé les poules délicatement hors de leur cage en surveillant de près leur premier contact avec de la pelouse. Elles avaient l’air surprises et sont restées immobiles pendant quelques minutes avant que l’une d’entre elles ne se rende compte qu’elle était capable de (et autorisée à) marcher. Lentement mais sûrement, elles ont commencé à explorer leur enclos. Pendant que les enfants les surveillaient, j’ai ajouté quelques gouttes de médicament à leur eau. On utilise de l’Avimite pour traiter les poux et les mites. Elles en prennent tous les jours pendant les sept premiers jours, puis une fois par semaine pendant cinq semaines. Elles ont fini par trouver leur abreuvoir et on aurait dit qu’elles n’avaient pas bu depuis plusieurs jours. D’habitude, on ne donne pas de granulés à nos poules donc j’ai dû m’en procurer car c’est la seule nourriture qu’elles aient connue de leur vie. Le soir venu, on les a aidées à rentrer dans leur Eglu pour qu’elles puissent passer la nuit en toute sécurité.
Quand j’ai ouvert la porte du poulailler le lendemain matin, elles n’ont pas voulu sortir. Au bout d’une heure, on les a sorties nous-mêmes et on a constaté qu’elles avaient déjà pondu trois œufs, deux sur les perchoirs et un dans le pondoir. Comme elles étaient sous médicament, impossible de manger leurs œufs pendant plusieurs semaines. C’est triste mais on ne peut pas vraiment prendre le risque… On les a donc jetés.
Elles ont passé le reste de la journée dehors assises dans la pelouse. Elles ont pu pour la première fois goûter l’herbe et les trèfles et on dirait qu’elles ont bien aimé ! Les deux nuits suivantes, on a dû les aider à nouveau à rentrer dans l’Eglu le soir mais après ça elles ont enfin compris que c’était leur nouvelle maison. Elles se sont mises à sortir toutes seules le matin quand je leur ouvre la porte. Au bout de quelques jours, elles ont pris l’habitude de pondre dans le pondoir. Leurs yeux s’éclaircissent de nouveaux et elles commencent à établir leur hiérarchie. Elles sont bien plus en forme que pendant les premiers jours mais elles ont encore du chemin à faire avant d’être en aussi bonne santé que nos autres poules. Bien qu’elles n’aient plus peur de nous quand on s’approche d’elles, on ne peut toujours pas les toucher. C’est assez dur pour les enfants qui ont très envie de les prendre dans les bras pour leur faire oublier leur douloureux passé… Mais elles doivent d’abord s’habituer à leur nouvel environnement, à leur nouvelle vie et à notre présence.
Semaine 2
Maintenant, on ne leur donne leur traitement anti poux rouges qu’une fois par semaine. On peut commencer à les vermifuger. Ce traitement doit être donné cinq jours de suite et peut lui aussi être dilué dans leur eau. Les poules pondent deux ou trois œufs par jour. Elles se sont faites à leur nouvel environnement, elles n’ont plus peur de nous ou de notre chien quand il s’approche d’elles pour les renifler. La hiérarchie et l’ordre des repas sont bien instaurés. Il est temps de changer leur régime alimentaire ! On veut le meilleur pour nos animaux, ce qui inclut un régime sain et équilibré. Nos autres poules ont du Garvo mais nos trois nouvelles recrues on besoin d’avoir un peu plus de nutriments et de vitamines. On leur donne de l’Alphamix, un mélange de graines très riche avec des granulés et des amphipodes. Mais quand je les mélange avec leurs granulés actuels, j’ai remarqué qu’elles faisaient le tri et ne touchaient pas à leur nouvelle nourriture. En revanche, elles mangent beaucoup d’herbe et de trèfles. Petit à petit, leurs crêtes reprennent des couleurs !
Ce week-end, notre fille cadette a décidé qu’il était temps de les laisser gambader en liberté dans le jardin. Elles adorent avoir plus d’espace et raffolent des bains de sable, mais c’est très compliqué de les faire rentrer dans leur Eglu… Même si elles finissent par y retourner d’elles-mêmes au bout d’un certain temps. Au moins, on a pu constater qu’elles ne sont pas tout à fait prêtes pour la vie en extérieur.
Revenez dans quelques semaines pour découvrir la deuxième partie de l’aventure de ces poules de réformes !